La gestion des émotions, ou maîtrise de soi, est une compétence fondamentale pour qui souhaite apaiser son rapport à lui-même et aux autres. Pour tirer parti d’une émotion, il est essentiel de garder à l’esprit son rôle initial. À savoir être porteuse d’un message utile sur soi-même, sur les autres ou sur la situation que l’on est en train de vivre. Mais sans décodeur, ce n’est pas toujours facile. Lorsqu’elles sont bien utilisées, les émotions peuvent aider à prendre des décisions et à réagir dans certains contextes. Plus elles sont intenses, et plus elles vont pouvoir faire bouger les choses » ! Les compétences émotionnelles représentent la capacité d’une personne à vivre avec ses émotions et celles des autres . Elles permettent notamment aux hypersensibles de faire face aux ascenseurs émotionnels » qu’ils vivent au quotidien. Il y a 5 compétences différentes qui, avec de la pratique, permettent de ne plus subir ses émotions et même de pouvoir les utiliser au mieux. 1 Accueillir et identifier l’émotion C’est la première étape vers la sécurité émotionnelle. Étape simple pour certains qui peut s’avérer difficile pour d’autres telles que les personnes très sensibles. Il s’agit de détecter et d’identifier ses propres émotions. L’objectif est d’identifier l’émotion au moment où elle apparaît. Avant qu’elle ne prenne des proportions trop conséquentes. Pour cela on peut être attentif à ses pensées et à la manifestation physique de l’émotion. On arrête alors l’activité en cours et on scanne son état intérieur tension ou détente. Puis on laisse les émotions venir à soi. Par exemple au lieu de se contenter de réagir, en concentrant uniquement son attention sur l’objet de notre colère, de notre tristesse, de notre angoisse ou autre, on revient à soi. On ramène notre attention sur ce qu’il se passe en soi. Ce qui a pour effet déjà de commencer à l’apaiser. Une fois le mot mis sur l’émotion, il s’agit de l’accueillir telle qu’elle est, sans chercher à la contrôler, la fuir ou la repousser. La méditation de pleine conscience est une excellente pratique pour cela. Lire aussi qu’est-ce que la méditation de pleine conscience et comment la pratiquer ? 2 La comprendre Cette 2e étape consiste à décrypter et interpréter le message de l’émotion. Pour cela on met en lien l’émotion et son intensité avec la situation qui l’a déclenchée. Avant d’identifier les besoins sous-jacents. Être conscient de ses besoins permet de comprendre l’amplitude des réactions émotionnelles. Nourrir soi-même ses besoins permet ensuite de mieux réguler ses émotions. Voir même de limiter l’apparition des émotions désagréables. Exemple j’ai besoin d’être rassurée sur mes compétence dans un domaine précis et que quelqu’un vient critiquer la façon dont je m’y prends. Alors il y a de fortes chances que ça réveille en moi de plus vives émotions que chez quelqu’un qui a confiance en lui. Questions que l’on peut se poser qu’est-ce que cette émotion vient dire de moi ? De mon rapport à cette situation ? Quels besoins se cachent derrière ? Comment puis-je nourrir moi-même ces besoins ? NB 1 nous parlons beaucoup des besoins dans la Communication NonViolente – lire aussi La Communication NonViolente ou CNV NB 2 la confiance en soi est une des 3 composantes de l’estime de soi – lire aussi Qu’est-ce que l’estime de soi ? 3 Exprimer l’émotion Exemple type exprimer relativement calmement les raisons qui nous mettent en colère et ce qu’on ressent et le faire au bon moment ! plutôt que d’exploser et d’envoyer bouler » son entourage. C’est plus intelligent et surtout utile car ça permet d’instaurer un dialogue pour résoudre la problématique qui nous a mis en colère. On peut améliorer bien plus de situation de cette façon. Alors que lorsqu’on s’énerve on se sent mal intérieurement. On agresse, l’autre se sent mal. Donc il réplique. On se sent encore plus mal. Et ça ne résout rien du tout. Cette 3e étape consiste donc à extérioriser intelligemment son émotion. Plutôt que de la masquer et éventuellement finir par exploser » à force d’avoir trop refoulé ou de partir en vrille. Mettre des mots sur ce qu’on vit, ce qu’on ressent, est non seulement salvateur pour soi-même, mais aussi pour favoriser des relations sereines saines et constructives. 4 La réguler Pas toujours facile de gérer un flot émotionnel intense nombre d’hypersensibles pourront en témoigner. Pour aider, il existe des outils de régulation » modifier son interprétation de la situation constater aussi les avantages d’une situation, s’imaginer observateur de la situation et non uniquement protagoniste, se mettre à la place d’un autre protagoniste imaginer ce qu’un l’autre pourrait penservisualiser l’éloignement s’imaginer dans un autre lieu, par exemple un lieu rassurant pour diminuer l’anxiétéréorienter l’attention penser à autre chose quelque chose qui nous fait plaisir, dont nous avons hâte, qui nous met en joie, prendre une position qui demande de l’équilibre par exemple tenir debout sur un pied on est obligé de se concentrer un minimum pour ne pas tomber, donc on est moins concentré sur ce qui nous contrarie Quoi qu’il en soit toutes ces techniques ont pour but de réorienter les pensées. Pour leur éviter de rester bloquées » sur une interprétation de la réalité qui retient les émotions désagréables. Parce que naturellement les émotions ne restent pas, sauf si le mental s’y accroche. Par exemple lorsqu’on commence à ruminer. 5 Savoir l’utiliser à bon escient Lorsqu’une personne vit bien ses émotions, elle comprend aussi mieux celles des autres. Elle peut alors utiliser cette intelligence émotionnelle » pour favoriser des relations plus harmonieuses et nourrissantes avec elle-même et les autres. Mais aussi aider ceux qui le souhaitent à mieux comprendre ce qu’il se passe en eux. Lire aussi comment gérer ses émotions ? premier article sur la gestion des émotions en général » qui complète assez bien celui-ci Chaleureusement Lauren PS Si tu as la moindre question n’hésite pas à me contacter ICI ou sur laurenducret Tu as aimé cet article ? Merci de le partager sur ton réseau social préféré pour aider encore plus de personnes ! Nombre de vues 83
Cetteexpérimentation présentée par l’Ecole des Parents et des Educateurs du Var4 rend compte de l’accompagnement mis en place par des professionnels autour du moment du passage des enfants d’un parent à l’autre lors du changement de résidence. Tenter de travailler sur ce temps et cet espace particulièrement sensibles pour les enfants pris dans le contexte conflictuel de la Qu’est-ce qui se cache derrière nos conflits,nos coups de gueule, nos bouderies ? Curieux de mieux nous connaître – à la fois personnellement et en groupe –, nous nous sommes initiés pendant deux jours à la communication non violente. Reportage avec l’équipe de Psychologies magazine. Vous proposer, en couverture du magazine, Etre vrai », et ne pas jouer le jeu ? C’est bien mal nous connaître ! Nous voilà donc, par un froid matin de février parisien, vingt-cinq collaborateurs de Psychologies magazine y compris nos patrons… conviés à un séminaire pas comme les autres un stage de développement personnel pour découvrir la communication non violente CNV. Je vois votre œil qui frise n’en déduisez pas automatiquement que l’équipe de Psycho souffre de violence problématique. Que nous nous écharpons comme des chiffonniers sur les articles et que nous débattons du choix des sujets au couteau. Simplement, nous sommes toujours à l’affût d’outils nous permettant de mieux nous comprendre et de mieux vivre avec les autres dans la vérité de ce que nous sommes. Pour commencer par être vraie, je n’essaierai pas de vous faire croire que nous avons tous accepté ce stage avec enthousiasme. Certains ont simplement décliné l’invitation. D’autres ont bien voulu se prêter au jeu mais, paradoxalement, craignaient qu’il nuise au travail en équipe en dévoilant des pensées qui pouvaient gagner à rester cachées. Nous avons donc mis nos appréhensions dans notre poche pour nous retrouver, ce matin-là , autour de Thomas d’Ansembourg. Cessez d’être gentil, soyez vrai ! Il y a quelques années, son livre, "Cessez d’être gentil, soyez vrai !" nous avait séduits. Nous restait, selon les mots du thérapeute, à apprendre l’alphabet d’une communication débarrassée de toute violence ». Combien de fois par jour éprouvons-nous ces bouffées de colère qui nous empoisonnent le conjoint qui rentre tard, le patron qui exige un boulot supplémentaire dans un emploi du temps déjà surchargé, les enfants qui ne passent pas à table après une énième demande ? Et nous explosons comme une Cocotte-Minute ou nous ravalons notre colère, au risque de faire grossir cette boule qui nous étouffe lentement… Comme le dit Thomas d’Ansembourg, dans tous les cas, ça fait péter le bazar ». Dans nos relations aux autres, nous sommes confrontés à nos propres besoins. Mais comme nous n’avons jamais su écouter nos besoins ou, dans le pire des cas, nous avons appris à soigneusement les étouffer, nous ne savons pas les reconnaître. Comment penser être à l’écoute de l’autre alors que nous ne savons pas être à l’écoute de nous-même ? Comment respecter l’autre puisque nous ne nous respectons pas ? Comment accueillir la complexité de l’autre sans entendre la nôtre ? Pour aller plus loin A lire Cessez d’être gentil, soyez vrai ! de Thomas d’Ansembourg. Ancien conseiller juridique, puis animateur au sein d’une association pour jeunes en difficulté, Thomas d’Ansembourg explique le de la communication non violente, selon la méthode de Marshall Rosenberg, son fondateur Editions de l’Homme, 2001. Premier exercice Partir à l’écoute de soi-même En petits groupes, nous sommes invités à raconter, le plus objectivement possible, un conflit. Puis à tenter de décrypter notre sentiment, sans nous arrêter au plus évident – Je suis triste » ou encore Je suis en colère » –, mais affiner Je suis blessé, contrarié, fatigué, irrité… ». Ensuite, à comprendre le besoin profond qui se camoufle derrière ce sentiment. Non pas Je suis furieuse parce que tu ne m’offres jamais de fleurs », mais Je suis inquiète que tu ne m’offres pas de fleurs, parce que j’ai besoin d’être rassurée sur l’amour que tu me portes. » Le récit de colères récentes ravive, dans les groupes, des braises encore chaudes. D’autant que la plus grande difficulté est justement d’arriver à décrypter nos vrais besoins, derrière ceux, flagrants, que nous identifions trop vite. Ainsi, ce journaliste qui appelle régulièrement sa femme pour lui annoncer qu’il sera rentré à 19 heures. Systématiquement, il arrive plus tard, et trouve son épouse furieuse. De prime abord, je pense que je fais ça parce que j’ai peur du conflit je préfère ne pas la prendre de front en lui disant que je rentrerai tard. » Derrière ce sentiment, il débusque un premier besoin être rassuré sur l’intérêt que lui porte sa femme. Puis, il admet C’est vrai aussi que j’ai besoin de ces petits conflits pour nourrir l’intensité de notre relation conjugale. » A lui d’agir, lui conseille Thomas d’Ansembourg, de manière à faire entendre ce dernier besoin à son épouse pour qu’il soit satisfait autrement qu’à travers le conflit. En sachant identifier notre propre besoin, nous apprenons à reconnaître celui de l’autre – besoin de reconnaissance de sa souffrance, d’être rassuré, valorisé, de se reposer… Nous entrons en empathie avec lui. Et toute colère est désamorcée. » Deuxième exercice Reconnaître sa colère et le besoin qu’elle camoufle Pour notre maître en CNV, ce sentiment n’est ni bon, ni mauvais. La colère est un énorme gyrophare bleu, qui clignote au-dessus de nos têtes et prévient Attention, urgence, je vais sortir de moi. » Cette jeune journaliste nous raconte qu’elle nourrit une colère larvée contre son conjoint et juge qu’il entretient des relations trop proches avec son ex-femme. Premières évidences, sa colère et sa tristesse cachent les besoins d’être aimée – voire d’être préférée –, sécurisée, rassurée. Toutes ces évidences ne calment cependant pas son émotion, prouvant qu’elle n’arrive pas à se connecter à son vrai » besoin. Il faudra toute la subtilité thérapeutique de Thomas d’Ansembourg pour lui faire dénicher, blotti tout au fond d’elle, un besoin d’admettre qu’elle est fragile et lui faire comprendre que cette fragilité ne la détruira pas. Dans la grande poupée russe de notre colère contre l’autre se cachent toutes celles qui sont dirigées contre nous. Et nous sommes les premières victimes de nous-même. Pour aller plus loin Les clés de la CNV Comment décoder une situation de conflit avec soi-même ou avec un autre ? - Observer sans se juger, se raconter l’histoire en restant dans les faits Je vois… J’entends… Je me rappelle… » - Dire les sentiments qui nous habitent. Les accueillir avec toute leur violence J’avais envie de le frapper… » sans interpréter, ni porter de jugement … je me sens… » - Comprendre le besoin réel qui se cache derrière ce sentiment … parce que j’ai besoin de… »- Aboutir à une demande à se faire ou à faire à l’autre. A condition que cette demande soit concrète, positive, réaliste et qu’elle laisse une porte ouverte à la négociation … et je souhaiterais… » Dernier exercice Les métaphores animales Et le thérapeute d’exhiber deux marionnettes. Un petit chacal, le museau au ras du sol, qui aime les formules péremptoires, Je n’y arriverai pas » ou Tu es trop nul », et une grande girafe, les naseaux en l’air, qui a suffisamment de hauteur pour voir les choses au plus profond de soi et des autres. Quand le chacal conjoint ou ami attaque Tu ne m’écoutes jamais », notre chacal perso va s’enferrer dans un débat stérile Toi non plus » ou Pourquoi me dis-tu ça ? » ou Puisque c’est comme ça, t’as qu’à te tirer ». Mais s’il cède la place à la grande girafe, celle-ci va lui répondre, en substance Tu es fatigué parce que tu as besoin que je sois plus à ton écoute ? » Alors le lien renaît et les portes cessent de claquer. Dans la salle, éclats de rire de tous ceux qui n’imaginent pas répondre une telle phrase à leur conjoint excédé. Ce que je vous offre, c’est une grammaire de langue étrangère, admet Thomas d’Ansembourg, à vous de la conjuguer à votre guise. » Et comment reconnaître notre petit chacal ? A ce qu’il emploie des phrases qui commencent par Je/tu dois… » ou Il faut… » qui nous déchirent entre deux besoins par exemple, tous les samedis matin, mon petit chacal me dit Tu dois aller faire les courses », et je me sens déchirée entre mon besoin de tranquillité après une semaine de travail et mon besoin de remplir le frigo pour être rassurée que, le reste de la semaine, les repas soient équilibrés et les appétits rassasiés. A moi de substituer au petit chacal qui sermonne Tu dois aller faire les courses », la grande girafe nourrie de CNV Aujourd’hui, j’accepte d’aller faire les courses pour nourrir mon besoin d’être rassurée, en acceptant les conséquences désagréables de ce choix. Libre à moi, une autre fois, de préférer assumer mon besoin de repos en restant au lit. » Quitte à expérimenter, ensuite, d’autres voies, comme faire les courses à deux ou envoyer quelqu’un les faire à ma place. Si nous ne sommes pas conscients de nos besoins antagonistes, nous culpabilisons si nous allons mal, c’est de notre faute. Mais si nous sommes au fait de nos besoins, nous pouvons assumer le renoncement et être dans la responsabilité », conclut l’animateur. Arrivée au bout de cet article, j’ai le même sentiment qu’à la fin du stage n’avoir qu’effleuré un outil d’une formidable richesse, mais difficile et parfois douloureux. Au sein de l’équipe, nous avouons tous notre double difficulté à reconnaître nos besoins puis à les assouvir. C’est du jardinage intérieur, nous rassure Thomas d’Ansembourg. Reconnaître un besoin reste souvent au niveau du mental. » Mais c’est à nous de prendre soin de cette petite graine pour lui permettre d’éclore. Cela veut dire, chaque jour, l’arroser de bienveillance avec soi Oui, je ressens ce besoin. Je ne l’ai pas encore satisfait mais ça va venir. » Et faire ainsi taire le petit chacal qui nous souffle à l’oreille Tu n’y arriveras jamais ». Pour en savoir plus sur la communication non violente Finesse de nos sentiments... nuances de nos besoins Le vocabulaire des sentiments que nous éprouvons est singulièrement pauvre. On se sent en colère, apeuré, fatigué ou déçu. Ou encore heureux, amusé ou sécurisé… Et on touche vite aux limites de notre expression. Pourtant, la gamme de nos émotions est vaste. Par exemple - Sentiments que nous éprouvons lorsque nos besoins sont assouvis à l’aise, admiratif, apaisé, attendri, béat, bouleversé, calme, charmé, confiant, paisible, radieux, régénéré, serein, insouciant… - Sentiments que nous éprouvons quand nos besoins sont inassouvis à bout, abattu, accablé, affligé, affolé, craintif, courroucé, désespéré, écœuré, mélancolique, sceptique, stupéfait, troublé, vexé… Les besoins, eux, sont de six essences différentes. •Besoins de bien-être ou de survie abri, alimentation, sécurité, protection, soutien… •Besoins d’interdépendance amour, appréciation, respect, considération, empathie… •Besoins de jeu défoulement, récréation, ressourcement… •Besoins d’accomplissement authenticité, créativité, intégrité, réalisation… •Besoins d’autonomie liberté, indépendance ; rêver et réaliser ses rêves…• Besoins de célébration commémoration, ritualisation, partage des joies et des peines… CeTintin, durant mon enfance, me paraissait assez compliqué avec cette histoire de guerre, de mobilisation générale. le démarrage est très burlesque, avec les Dupont confrontés à un problème de moteur qui explose, j'ai compris plus tard que cela faisait référence à Charles Trenet — en 1970, on ne l'écoutait déjà plus beaucoup, Charles Trenet — mais même sans laLe jeudi, c'est Vincent Dedienne. Aujourd'hui, il hésitait à venir, mais il a écouté son coeur, et propose une liste de ce qui fait du bien aimer à tort et à travers, boire de l'alcool, chanter Anne Sylvestre, aller au spectacle...
Parmieux, le « Sorbet de relations harmonieuses » à concocter pour apaiser les relations conflictuelles. Que l’on soit obsédé (e) par une personne, qu’elle nous fasse peur, nous
La gestion des émotions, ou maîtrise de soi, est une compétence fondamentale pour qui souhaite apaiser son rapport à lui-même et aux autres. Pour tirer parti d’une émotion, il est essentiel de garder à l’esprit son rôle initial. À savoir être porteuse d’un message utile sur soi-même, sur les autres ou sur la situation que l’on est en train de vivre. Mais sans décodeur, ce n’est pas toujours facile. Lorsqu’elles sont bien utilisées, les émotions peuvent aider à prendre des décisions et à réagir dans certains contextes. Plus elles sont intenses, et plus elles vont pouvoir faire bouger les choses » ! Les compétences émotionnelles représentent la capacité d’une personne à vivre avec ses émotions et celles des autres . Elles permettent notamment aux hypersensibles de faire face aux ascenseurs émotionnels » qu’ils vivent au quotidien. Il y a 5 compétences différentes qui, avec de la pratique, permettent de ne plus subir ses émotions et même de pouvoir les utiliser au mieux. 1 Accueillir et identifier l’émotion C’est la première étape vers la sécurité émotionnelle. Étape simple pour certains qui peut s’avérer difficile pour d’autres telles que les personnes très sensibles. Il s’agit de détecter et d’identifier ses propres émotions. L’objectif est d’identifier l’émotion au moment où elle apparaît. Avant qu’elle ne prenne des proportions trop conséquentes. Pour cela on peut être attentif à ses pensées et à la manifestation physique de l’émotion. On arrête alors l’activité en cours et on scanne son état intérieur tension ou détente. Puis on laisse les émotions venir à soi. Par exemple au lieu de se contenter de réagir, en concentrant uniquement son attention sur l’objet de notre colère, de notre tristesse, de notre angoisse ou autre, on revient à soi. On ramène notre attention sur ce qu’il se passe en soi. Ce qui a pour effet déjà de commencer à l’apaiser. Une fois le mot mis sur l’émotion, il s’agit de l’accueillir telle qu’elle est, sans chercher à la contrôler, la fuir ou la repousser. La méditation de pleine conscience est une excellente pratique pour cela. Lire aussi qu’est-ce que la méditation de pleine conscience et comment la pratiquer ? 2 La comprendre Cette 2e étape consiste à décrypter et interpréter le message de l’émotion. Pour cela on met en lien l’émotion et son intensité avec la situation qui l’a déclenchée. Avant d’identifier les besoins sous-jacents. Être conscient de ses besoins permet de comprendre l’amplitude des réactions émotionnelles. Nourrir soi-même ses besoins permet ensuite de mieux réguler ses émotions. Voir même de limiter l’apparition des émotions désagréables. Exemple j’ai besoin d’être rassurée sur mes compétence dans un domaine précis et que quelqu’un vient critiquer la façon dont je m’y prends. Alors il y a de fortes chances que ça réveille en moi de plus vives émotions que chez quelqu’un qui a confiance en lui. Questions que l’on peut se poser qu’est-ce que cette émotion vient dire de moi ? De mon rapport à cette situation ? Quels besoins se cachent derrière ? Comment puis-je nourrir moi-même ces besoins ? NB 1 nous parlons beaucoup des besoins dans la Communication NonViolente – lire aussi La Communication NonViolente ou CNV NB 2 la confiance en soi est une des 3 composantes de l’estime de soi – lire aussi Qu’est-ce que l’estime de soi ? 3 Exprimer l’émotion Exemple type exprimer relativement calmement les raisons qui nous mettent en colère et ce qu’on ressent et le faire au bon moment ! plutôt que d’exploser et d’envoyer bouler » son entourage. C’est plus intelligent et surtout utile car ça permet d’instaurer un dialogue pour résoudre la problématique qui nous a mis en colère. On peut améliorer bien plus de situation de cette façon. Alors que lorsqu’on s’énerve on se sent mal intérieurement. On agresse, l’autre se sent mal. Donc il réplique. On se sent encore plus mal. Et ça ne résout rien du tout. Cette 3e étape consiste donc à extérioriser intelligemment son émotion. Plutôt que de la masquer et éventuellement finir par exploser » à force d’avoir trop refoulé ou de partir en vrille. Mettre des mots sur ce qu’on vit, ce qu’on ressent, est non seulement salvateur pour soi-même, mais aussi pour favoriser des relations sereines saines et constructives. 4 La réguler Pas toujours facile de gérer un flot émotionnel intense nombre d’hypersensibles pourront en témoigner. Pour aider, il existe des outils de régulation » modifier son interprétation de la situation constater aussi les avantages d’une situation, s’imaginer observateur de la situation et non uniquement protagoniste, se mettre à la place d’un autre protagoniste imaginer ce qu’un l’autre pourrait penservisualiser l’éloignement s’imaginer dans un autre lieu, par exemple un lieu rassurant pour diminuer l’anxiétéréorienter l’attention penser à autre chose quelque chose qui nous fait plaisir, dont nous avons hâte, qui nous met en joie, prendre une position qui demande de l’équilibre par exemple tenir debout sur un pied on est obligé de se concentrer un minimum pour ne pas tomber, donc on est moins concentré sur ce qui nous contrarie Quoi qu’il en soit toutes ces techniques ont pour but de réorienter les pensées. Pour leur éviter de rester bloquées » sur une interprétation de la réalité qui retient les émotions désagréables. Parce que naturellement les émotions ne restent pas, sauf si le mental s’y accroche. Par exemple lorsqu’on commence à ruminer. 5 Savoir l’utiliser à bon escient Lorsqu’une personne vit bien ses émotions, elle comprend aussi mieux celles des autres. Elle peut alors utiliser cette intelligence émotionnelle » pour favoriser des relations plus harmonieuses et nourrissantes avec elle-même et les autres. Mais aussi aider ceux qui le souhaitent à mieux comprendre ce qu’il se passe en eux. Lire aussi comment gérer ses émotions ? premier article sur la gestion des émotions en général » qui complète assez bien celui-ci Chaleureusement Lauren PS Si tu as la moindre question n’hésite pas à me contacter ICI ou sur laurenducret Tu as aimé cet article ? Merci de le partager sur ton réseau social préféré pour aider encore plus de personnes ! Nombre de vues 75 ic0mJey. 416 329 161 187 440 271 45 444 281