Deseffaroucheurs pour faire fuir les étourneaux. Abonnés . Un effaroucheur a été installé place Foch, un autre hier place du Poids-de-la-Ville, comme le

Effaroucheur BirdGard Le BirdGard est un émetteur ultrasonique à diffusion de sons. Ce système compact intègre un générateur et un amplificateur de sons. Il émet des sons d’oiseaux effarouchés ainsi que des sons d’oiseaux prédateurs enregistrés en mémoire. Il comporte une bibliothèque de 8 sons différents. Le BirdGard dispose de plusieurs bibliothèques de sons pour répondre à chaque type de besoin, il peut être configurable de façon à limiter les impacts d’accoutumances. Le mode de lecture peut être séquentiel ou aléatoire, la longueur des émissions peut varier en mode court, long, ou très long. Il dispose d’un potentiomètre pour régler l’intensité des émissions, de plus il est muni d’une cellule crépusculaire pour éviter son fonctionnement la nuit. Domaine d’application Idéal pour protéger des silos de stockage de céréales, les silos de maïs, les tables d’affouragement, les stabulations, les granges dans les exploitations agricoles. Protéger les parcelles de vignes, les plantations fruitières pour les arboriculteurs. Repousse les étourneaux, moineaux, pigeons, corbeaux, mouettes, etc… Caractéristiques Encombrement 26 cm x cm x cm Puissance 30 w 8 ohms Alimentation 220v ou 12v AC Poids 440 g Nombre de h-p 1 pièce Fréquence 2 kHz à 5 kHz Superficie envisagée Ha Nombre de cris 2 versions 8 cris par modèle Sonorité -relevé à 1 m 95 Db -relevé à 100 m 55 Db Exemple de version de cris Version 22 Étourneau –sansonnet Merle américain Corneille en danger Épervier rapace Moineaux – passereaux Geai bleu Grand corbeau Pie bavarde Option Haut parleur supplémentaire Votre navigateur ne supporte pas ces éléments.
Faceaux nuisances répétées causées par l’installation nocturne des étourneaux dans son centre, la Ville de Saint-Brieuc a décidé d’innover cet

TP 13029 Introduction la lutte contre le péril aviaire aux aéroports Démarche de l’étude Produits et techniques de lutte contre le péril aviaire Modification de l’habitat Dispositifs d’effarouchement auditifs Répulsifs visuels Répulsifs chimiques Méthodes d'exclusion Méthodes d’élimination Autres produits et techniques Sommaire et recommandations études recommandées à l’avenir Remerciements Bibliographie épouvantails Réflecteurs et banderoles réfléchissantes Prédateurs artificiels Cerfs-volants en forme de buse et ballons Goélands et mouettes artificiels Fauconnerie Aéronefs Modèles réduits d’avions téléguidés Sources lumineuses Colorants Fumée Les répulsifs visuels produisent des stimulus visuels inhabituels pour les oiseaux, qui les font sursauter ou qu’ils associent à un danger. Le danger peut être un véritable prédateur, un prédateur artificiel, les effets de l’attaque par un prédateur un oiseau mort ou une maquette d’oiseau mort, ou tout objet non familier que les oiseaux ont naturellement tendance à éviter. Des sources lumineuses, des épouvantails, des colorants, des rubans réfléchissants, des maquettes de prédateurs ou des cerfs-volants, des ballons, de la fumée et des oiseaux morts ou vivants sont autant de stimulus visuels capables de disperser des oiseaux. Certains produits combinent des stimulus visuels et des stimulus auditifs. De nombreux oiseaux peuvent distinguer les couleurs dans la gamme de 400 à 700 nm de longueur d’onde Pearson 1972; Martin 1985, ressemblant en cela aux humains. Certaines espèces, dont le pigeon, le colibri, le canard colvert, le martin-pêcheur d’Amérique, le fou et certains passereaux Martin 1985; Meyer 1986; Reed 1987; Maier 1992 perçoivent aussi l’ultraviolet d’une longueur d’onde inférieure à 390 nm, non perçu par l’oeil humain. Les pigeons et certains oiseaux chanteurs se sont également montrés sensibles au plan de polarisation de la lumière Martin 1985, auquel l’oeil humain est très peu sensible. Comme les oiseaux, semble-t-il, perçoivent la couleur, il y a lieu de tenir compte de ce paramètre lors de la conception et du développement de dispositifs d’effarouchement visuel. épouvantails Description - Les épouvantails comptent parmi les plus anciennes techniques de lutte antiaviaire Frings et Frings 1967; Hussain 1990. La plupart des épouvantails sont fabriqués à l’effigie du corps humain et utilisent toutes sortes de matériaux peu coûteux, comme des sacs à grains ou de vieux vêtements bourrés de paille. Plus les traits du visage et la forme du corps sont réalistes, plus l’épouvantail sera efficace. Des épouvantails revêtus de couleurs vives sont plus faciles à détecter pour les oiseaux Littauer 1990a. On trouve aussi des épouvantails sur le marché, comme le Scarey Man. Il s’agit d’un mannequin en plastique de 1,46 m de hauteur, qui, par intermittence, se gonfle et se dégonfle, s’incline et se relève, s’illumine de l’intérieur et émet des hurlements aigus Stickely et coll. 1995, cités dans Andelt et coll. 1997. Fondement biologique - Les épouvantails, en imitant un prédateur une personne, font fuir promptement les oiseaux, qui craignent leurs prédateurs. Plus leur comportement et leur apparence sont réalistes, plus ils sont efficaces. Comme la menace associée aux épouvantails est perçue, plutôt que réelle, l’accoutumance risque de survenir assez rapidement, à moins que d’autres techniques d’effarouchement soient utilisées en renfort. Résultats de recherches - Règle générale, les dispositifs du genre épouvantail se sont révélés inefficaces lorsque utilisés seuls, ou alors d’une efficacité très fugace, le temps que l’espèce-proie s’habitue au stimulus visuel Blokpoel 1976; Conover 1979, 1983, 1985b; Boag et Levin 1980; Hothem et De Haven 1982. Les épouvantails sont plus efficaces s’ils sont déplacés tous les deux ou trois jours DeFusco et Nagy 1983; LGL Ltd. 1987; Hussain 1990. Les épouvantails qui bougent sous l’action du vent et qui sont conjugués à d’autres mesures de lutte antiaviaire p. ex., intégrés à des canons à gaz sont plus efficaces que les épouvantails immobiles non appuyés par des techniques concurrentes. Littauer 1990b a noté que le fait de conduire de temps en temps un véhicule à proximité de l’épouvantail, ou de placer l’épouvantail sur un véhicule immobilisé peut accroître l’efficacité de cette technique. Un mannequin essayé sur des tourterelles des bois gardées dans une volière s’est avéré avoir une plus grande portée efficace qu’une corneille empaillée ou qu’un cerf-volant représentant un prédateur Nakamura 1997. Plus récemment, plusieurs types d’épouvantails mécaniques éjectables ont été créés. Nomsen 1989 a constaté l’efficacité d’un épouvantail à effigie humaine s’éjectant d’un canon au propane double au moment de la détonation pour éloigner des carouges et des quiscales qui se ravitaillaient à même un champ de tournesols de 4 à 6 acres de superficie. Les canards et les bernaches se sont révélés beaucoup plus faciles à effrayer que les carouges et les quiscales. Un autre modèle d’épouvantail consiste en un sac gonflable de forme humaine, monté sur compresseur alimenté par un accumulateur, ou sur un ventilateur électrique. Il se gonfle toute les cinq minutes. Des minuteries peuvent aussi être reliées à une cellule photoélectrique qui permettrait de faire débuter la séquence de gonflage de l’épouvantail à l’aube ou au crépuscule. Une fois gonflé, l’épouvantail se tient debout et émet un cri perçant de sirène avant de se dégonfler Littauer 1990a; Coniff 1991. Coniff 1991 a noté que ce genre d’épouvantail installé près d’un étang de poissons-chats a effectivement réussi à effrayer des cormorans. Les populations de grands hérons et de bihoreaux gris fréquentant une ferme aquacole ont tout d’abord diminué, par suite de la mise en place de deux effigies humaines du type Scarey Man Fall Guy », mais à la faveur d’une habituation rapide, ont commencé à augmenter au bout de quatre nuits Andelt et coll. 1997. Littauer 1990b a décrit un autre épouvantail mécanique comportant une tête de mannequin fixée à une tige d’acier. Un canon au propane projette la tête à environ 30 pouces de hauteur. On ne dispose d’aucune information sur l’efficacité de ce genre d’épouvantail. Certaines espèces d’oiseaux s’habituent aux épouvantails, mobiles ou non. Naggiar 1974 a noté l’inefficacité d’épouvantails immobiles et de tirs d’arme à feu pour éloigner des échassiers d’un étang à pisciculture. Au bout de deux heures, les oiseaux étaient habitués à l’épouvantail. Cummings et coll. 1986 ont utilisé un canon au propane et un épouvantail propulsé au CO2 pour éloigner des carouges et des quiscales de champs de tournesols. Ils ont constaté que l’épouvantail mettait en fuite la plupart des oiseaux; moins d’oiseaux revenaient pendant la période d’essai que pendant la période témoin. Les auteurs ont expliqué le retour des oiseaux par deux motifs l’accoutumance de certains à l’épouvantail et le fait que, pour d’autres, les habitudes de recherche de nourriture étaient si bien ancrées qu’aucun moyen ne pouvait les déloger. En Alberta, on a mis à l’essai des épouvantails pour empêcher les oiseaux de se poser sur des bassins de résidus contaminés aux hydrocarbures. Ward 1978 a installé un radeau d’effarouchement » équipé d’un épouvantail orange fluorescent de grande taille, de deux feux continus et d’un canon à gaz. Les radeaux n’ont pas réussi à mettre en fuite tous les oiseaux. Les canards, en particulier les petits fuligules, étaient les plus sensibles, tandis que les foulques d’Amérique et les grèbes se sont révélés les plus coriaces. Boag et Lewin 1980 ont noté qu’une effigie humaine était efficace pour éloigner des canards de surface et des canards plongeurs de petits étangs naturels. La présence d’une effigie a permis de réduire de 95 % la population de canards sur l’étang. Comme, dans le même intervalle, on a observé une diminution de 20 % seulement du nombre d’oiseaux sur les étangs témoins, on a conclu à l’efficacité de l’effigie. Boag et Lewin 1980 ont également tenté d’évaluer l’efficacité de 27 effigies disposées autour d’un bassin de résidus miniers de 150 ha. Les dénombrements d’oiseaux sur l’étang ont été comparés aux dénombrements effectués l’année précédente, alors que les effigies n’avaient pas encore été installées. Même si le nombre de carcasses d’oiseaux aquatiques était légèrement supérieur l’année où les effigies ont été posées 104 par rapport à 98, ces dernières ont quand même été jugées efficaces. On croit que la mise en place des effigies a eu lieu une année où les oiseaux aquatiques et les oiseaux de rivage étaient en plus grand nombre dans la région et où, par conséquent, davantage d’efforts ont été déployés pour récupérer les oiseaux morts. évaluation - Les épouvantails constituent une technique très adaptable de lutte contre le péril aviaire. Mobiles et peu coûteux à fabriquer, ils peuvent être placés aussi bien sur terre que sur l’eau. On peut renforcer leur efficacité en leur adjoignant d’autres produits de lutte. Mais, ils se sont révélés inefficaces à long terme. Ils sont particulièrement indiqués lorsque l’on cherche à éloigner les oiseaux de façon temporaire ou à protéger une zone bien délimitée. Recommandation - Technique recommandée pour une protection à court terme et localisée; non fiable pour la protection à long terme contre les oiseaux. Documents recensés - Andelt et coll. 1997; Boag et Lewin 1980; Coniff 1991; Cummings et coll. 1986; DeFusco et Nagy 1983; Devenport 1990; EIFAC 1988; Frings et Frings 1967; Kevan 1992; LGL Ltd. 1987; Littauer 1990a,b; Nakamura 1997; Naggiar 1974; Nelson 1990b; Nomsen 1989. Réflecteurs et banderoles réfléchissantes Description - Une banderole réfléchissante est une bande élastique dont une face est revêtue d’argent métallique et l’autre face, d’une résine synthétique de couleur habituellement rouge Bruggers et coll. 1986. Elle produit des éclairs en réfléchissant la lumière du soleil, ainsi qu’un bourdonnement ou un crépitement lorsqu’elle s’étire ou s’agite sous l’effet du vent. En raison des sons et de la lumière qu’elle émet, on l’utilise pour éloigner les oiseaux des terrains agricoles. Fondement biologique - Il existe très peu de fondement biologique à l’efficacité des réflecteurs et des banderoles réfléchissantes. Les oiseaux s’écarteraient d’abord de ces produits en raison de leur prudence naturelle à l’égard des objets inconnus. Ils réagiraient également par un tressaillement aux vifs éclairs de lumière et aux bruits soudains. Mais l’absence de fondement biologique risque de favoriser l’accoutumance. Résultats de recherches - Les premières études touchant ces dispositifs donnaient à penser que l’on pouvait se servir de réflecteurs pour éloigner les oiseaux des champs de récoltes et des aéroports. Ces études ont été résumées par Koski et Richardson 1976. Les études récentes ont été axées sur l’utilisation de banderoles réfléchissantes plutôt que sur de simples objets brillants et voyants. Les banderoles réfléchissantes font du bruit lorsqu’elles battent au vent, et on croit que le stimulus auditif ainsi produit les rend plus efficaces que les autres réflecteurs. L’efficacité des bannières en Mylar en tant que répulsifs pour goélands a été étudiée par Belant et Ickes 1997. Les bannières ont été mises à l’essai dans une décharge, sur deux aires de nidification et deux aires de repos. Selon Belant et Ickes 1997, les bannières réfléchissantes se sont révélées inefficaces pour éloigner les goélands argentés et, selon toute vraisemblance, les autres espèces de goélands des aires de nidification, mais elles ont pu diminuer le nombre de goélands à bec cerclé dans les aires de repos. Bruggers et coll. 1986 ont utilisé des banderoles réfléchissantes de 0,025 mm d’épaisseur et 11 mm de largeur pour éloigner les oiseaux de champs de maïs, de tournesols et de sorgho. Les banderoles se sont avérées efficaces lorsqu’elles étaient suspendues en rangs parallèles audessus des récoltes mûrissantes et lorsque le point d’accès aux champs était également protégé. Il se peut que la force du vent ait renforcé l’efficacité des banderoles en accentuant leur bruit. Dolbeer et coll. 1986 ont eu recours à des rubans réfléchissants pour éloigner des oiseaux de champs de cultures. Ils ont accroché les rubans à des poteaux espacés de 3, de 5 et de 7 m. Dans les intervalles de 3 m, les rubans atteignaient une hauteur d’au moins 0,5 à 1,0 m au-dessus du sol. Le système s’est révélé plus efficace lorsque l’intervalle était de 3 m plutôt que de 5 ou 7 m. Les rubans réfléchissants n’ont pas eu raison de toutes les espèces d’oiseaux et ils perdaient toute efficacité lorsqu’ils s’enroulaient et que la face réfléchissante devenait invisible. Summers et Hillman 1990 ont mis à l’essai un ruban fluorescent rouge de 20 mm de largeur pour éloigner des oies des neiges de champs de blé d’hiver, au La moitié d’un champ de 20,2 ha constituait la zone témoin et l’autre moitié, la zone expérimentale. Un autre champ témoin de 7,5 ha, situé dans une autre région, était pourvu d’un canon à gaz et de deux épouvantails. Des longueurs de ruban ont été accrochées à des intervalles de 40 à 60 m transversalement aux rangs de blé, dans le champ expérimental. Le ruban s’est révélé plus efficace que le canon et les épouvantails pour repousser les oies. Celles-ci ont causé des pertes de 1 % de la récolte dans les champs protégés par les rubans, mais de 6 %, dans les champs non munis de rubans. Il semble que les oies aient brouté une lisière de 2 m en bordure des champs où avaient été installés des rubans. Les rubans réfléchissants se sont révélés inefficaces pour éloigner des oiseaux de terrains de bleuets mûrissants Tobin et coll. 1988. Le ruban était en place depuis 10 à 12 jours lorsqu’ont été faits les premiers dénombrements d’oiseaux et de fruits. Il se peut que cet intervalle ait suffi pour que les oiseaux s’habituent aux rubans. De plus, seulement 7 à 10 longueurs de ruban avaient été mises en place sur chaque parcelle, ce qui a pu être insuffisant pour effrayer les oiseaux. évaluation - Les réflecteurs et banderoles réfléchissantes peuvent être utiles pour effaroucher les oiseaux dans certaines applications agricoles bien précises. Les rubans réfléchissants sont faciles à installer et peuvent tout aussi facilement être déplacés. Il est possible également de placer des réflecteurs autour d’étangs et de bassins. On peut accroître l’efficacité de ces dispositifs en les combinant avec d’autres techniques d’effarouchement p. ex., des canons à gaz, des épouvantails. Recommandation - Seule une utilisation restreinte des réflecteurs et des banderoles réfléchissantes est recommandée sur les terrains d’aviation. Documents recensés - Belant et Ickes 1997; Bruggers et coll. 1986; Dolbeer et coll. 1986; Koski et Richardson 1976; Summers et Hillman 1990; Tobin et coll. 1988. Prédateurs artificiels Description - Les prédateurs artificiels imitent un prédateur, habituellement une buse ou un hibou. Ils vont de l’imitation approximative à la reproduction très fidèle du prédateur. Un piètre exemple est le hibou en plastique couramment utilisé sur les immeubles pour éloigner les pigeons, les moineaux et les hirondelles. Fondement biologique - Les maquettes de prédateurs servent à disperser et éloigner les oiseaux parce qu’elles imitent l’apparence et/ou le comportement de prédateurs vivants. L’évitement des prédateurs a une forte valeur de survivance. Aussi l’utilisation de prédateurs artificiels a-t-elle un solide fondement biologique. Mais la maquette doit être réaliste, sans quoi les oiseaux nuisibles s’y habitueront. Résultats de recherches - Les prédateurs artificiels ou les maquettes de prédateurs ont habituellement été utilisés pour protéger des champs de cultures Conover 1979, 1983, 1984, 1985b; DeFusco et Nagy 1983; Crocker 1984. Conover 1979, 1983 a constaté que des maquettes de buses fixes et des cerfs-volants en forme de buse éloignaient les oiseaux de postes d’alimentation et de champs de maïs mais qu’ils n’étaient efficaces qu’à court terme. Belant et coll. 1997e ont pour leur part constaté l’inefficacité d’effigies de grands-ducs d’Amérique et de faucons émerillons peintes à la main pour réduire la squatterisation » de nichoirs par des étourneaux. En effet, on n’a noté aucune différence significative entre des nichoirs avec et sans effigie, pour ce qui est de la proportion de nichoirs portant des nids, des oeufs ou des oisillons. Les maquettes de prédateurs peuvent même, à l’occasion, attirer les oiseaux plutôt que les repousser Conover 1983; LGL Ltd. 1987. Il arrive souvent, par exemple, que les carouges, les quiscales et les corneilles houspillent les hiboux ou les maquettes de hiboux. Conover 1982, 1985b a cependant constaté qu’un hibou mobile en plastique tenant une corneille en plastique dans ses serres éloignait les corneilles de potagers et de champs de faible superficie. Une version fixe du même dispositif s’est avérée inefficace. évaluation - Les prédateurs artificiels étant moins réalistes que les oiseaux vivants, leur efficacité est limitée. Les oiseaux nuisibles finissent par se rendre compte que la maquette n’est qu’une maquette et qu’il n’y a pas de danger. Si une protection à court terme suffit, on peut recourir aux prédateurs artificiels. Ils sont bon marché et faciles à mettre en place. On peut renforcer leur efficacité en les déplaçant souvent. Recommandation - Technique recommandée seulement dans le cas où une protection à très court terme ou localisée est nécessaire. Non recommandée, en général, pour les terrains d’aviation. Documents recensés - BSCE 1988; Belant et coll. 1997e; Conover 1979, 1982, 1983, 1984, 1985b; Crocker 1984; DeFusco et Nagy 1983; Frings et Frings 1967; Hothem et DeHaven 1982; Inglis 1980; Koski et Richardson 1976; LGL Ltd. 1987; Naef-Daenzer 1983; Saul 1967; Stout et Schwab 1979. Cerfs-volants en forme de buse et ballons Description - Les cerfs-volants en forme de buse sont une autre forme de prédateur artificiel. Ils sont ancrés au sol ou suspendus à des ballons d’hélium ou à des mâts, qui les maintiennent en hauteur. Fondement biologique - Les cerfs-volants en forme de buse exploitent le principe selon lequel une espèce-proie fuira une zone dans laquelle elle perçoit un danger. En l’absence de menace réelle, les oiseaux auront tôt fait de s’apercevoir qu’ils n’ont pas besoin de fuir c’est alors que le cerf-volant aura perdu son efficacité. Résultats de recherches - Des cerfs-volants imitant des buses et d’autres rapaces ont été utilisés pour effrayer des oiseaux dans des champs de maïs et de tournesols Harris 1980; Conover 1983 et dans des vignobles Hothem et coll. 1981; Hothem et DeHaven 1982. Habituellement, ces cerfs-volants sont suspendus à des ballons remplis d’hélium ou attachés à des mâts de façon à demeurer en hauteur pendant les périodes sans vent. Conover 1983 a mené des expériences avec quatre modèles de cerfs-volants imitant des buses Mauserbussard, Falke, Steinalder et Habitch. Ceux-ci différaient par l’espèce représentée, la taille, l’envergure et la couleur. Chaque cerf-volant était attaché à mi-chemin d’un fil de nylon tressé reliant deux mâts de bambou plantés à 3 m de distance. Les cerfs-volants n’ont pas découragé les oiseaux de ravager des champs de maïs. Parce qu’ils n’étaient pas attachés à des ballons, ils étaient moins mobiles 40 m de portée pour les cerfs-volants reliés à des ballons par rapport à 2 m, pour des cerfs-volants sans ballon et donc moins efficaces pour effrayer les oiseaux. Une fois en mouvement on les a suspendus à des ballons, ils sont devenus efficaces Conover 1984. Hothem et coll. 1981 ont utilisé quatre cerfs-volants avec ballons pour éloigner des oiseaux de vignobles un cerf-volant en forme d’aigle d’une envergure de 1,35 m, un cerf-volant en forme d’aigle dont le bord d’attaque des ailes était percé de quatre trous ronds, un cerf-volant à la face inférieure représentant un faucon, et un cerf-volant en tissu en forme d’aigle de 1,65 m d’envergure. Tous les cerfs-volants étaient attachés à des ballons d’hélium de 1,2 m de diamètre. Les ballons étaient retenus au sol par un fil de nylon d’une force de 23 kg; chaque jour, la longueur du fil étaient réglée entre 8 et 52 m. Un ensemble cerf-volant-ballon a été mis en place pour protéger de 1,0 à 1,1 ha de vignes pendant une période d’essai de sept jours, puis enlevé pour une autre période témoin de sept jours. Pour réduire le risque d’habituation, les cerfs-volants et la couleur des ballons cinq couleurs différentes étaient changés tous les un à deux jours. Les résultats donnent à penser que les dégâts causés par les oiseaux ont diminué pendant les sept jours où les vignes étaient protégées par les cerfs-volants-ballons; mais cette diminution n’était pas significative. Il se peut que la taille de l’échantillon ait été trop restreinte pour permettre un essai significatif. Hothem et DeHaven 1982 ont mis à l’essai un cerf-volant-buse dans des vignobles. Le cerfvolant avait une envergure de 1,3 m et arborait les couleurs d’un aigle royal immature. Il était suspendu à un ballon bleu rempli d’hélium, d’un diamètre de 1,7 m. Au terme de six périodes de 14 jours 7 jours avec protection suivis de 7 jours sans protection, aucune différence n’a été constatée dans le pourcentage de raisins perdus 2,8 % pendant les périodes avec protection par rapport à 2,9 % pendant les périodes témoins. Toutefois, l’ampleur des dégâts semble avoir augmenté en fonction de la distance du cerf-volant-ballon, donnant à penser que le répulsif ait pu avoir un très petit rayon d’efficacité. Les cerfs-volants subissaient des dommages lorsque les vents dépassaient 8 km/h, mais leur durée de vie atteignait généralement 14 jours. Des oies des neiges auraient été repoussées d’une grande superficie 5 km de rayon lorsqu’on a utilisé un cerf volant en losange rempli d’hélium, accroché à une ligne tendue au sol sur laquelle il se déplaçait selon des mouvements irréguliers DeFusco et Nagy 1983. Apparemment, les oies des neiges ne se sont pas habituées à ce dispositif. Les vents violents peuvent réduire l’efficacité des cerfs-volants. Harris 1980 a signalé que les cerfs-volants-ballons ne peuvent supporter les vents violents dans les prairies du Manitoba. On ne connaît pas clairement quelle est la vitesse d’accoutumance; certains travailleurs ont fait état d’une habituation lente ou nulle DeFusco et Nagy 1983, tandis que d’autres ont signalé une perte d’eficacité plus rapide. Inglis 1980 a signalé que des pigeons ramiers s’étaient habitués à un cerf-volant- ballon en 4 heures à peine. évaluation - Les ballons et les cerfs-volants peuvent s’avérer de bons dispositifs d’effarouchement sur les terrains d’aviation; ils sont toutefois d’une utilité limitée parce que les animaux s’y habituent. Les cerfs-volants-ballons, d’installation facile, peuvent être déplacés d’un endroit à un autre sans trop de difficulté. Ils pourraient être efficaces près de petits étangs ou de zones temporairement humides qui attirent les oiseaux, par exemple. Les cerfs-volants-ballons présentent toutefois des limites dans la pratique. Il peut être difficile de garder les ballons gonflés. Les vents violents un problème sur les terrains d’aviation ouverts et la pluie peuvent les rendre inefficaces. Il faudrait utiliser d’autres dispositifs d’effarouchement canons, épouvantails pour rendre les cerfs-volants-ballons plus efficaces. Recommandation - Les cerfs-volants en forme de buse et les ballons sont recommandés uniquement pour les cas où une protection à court terme et localisée suffit. Documents recensés - Conover 1983; DeFusco et Nagy 1983; Harris 1980; Hothem et coll. 1981; Hothem et DeHaven 1982; Inglis 1980. Goélands et mouettes artificiels Description - Ici, on entend des répliques ou de véritables carcasses de goélands et de mouettes disposées comme si les oiseaux étaient tombés et étaient morts sur place. Fondement biologique - Les carcasses d’oiseaux, ou des répliques de celles ci, servent d’avertissement d’un danger, actuel ou récent, dans la zone où elles se trouvent. Souvent, les oiseaux s’approchent de la carcasse pour l’examiner, mais ils quittent habituellement les lieux lorsqu’ils découvrent que l’oiseau est dans une position non naturelle. Résultats de recherches - On a utilisé des carcasses d’oiseaux pour repousser et épouvanter les oiseaux des zones agricoles Naef Daenzeer 1983 et des aéroports voir Koski et Richardson 1976, Inglis 1980, et DeFusco et Nagy 1983. Des carcasses artificielles ont également été utiles pour effrayer les oiseaux dans d'autres circonstances. Par exemple, on a pu, au moyen de carcasses naturelles ou artificielles de goélands ou de mouettes disposées bien en évidence, effaroucher les oiseaux de ces espèces et ainsi les éloigner de certains aéroports Saul 1967; Stout et Schwab 1979; Howard 1992. Dans la plupart des pays, toutefois, ces méthodes n’ont pas été jugées suffisamment efficaces pour être adoptées de manière opérationnelle BSCE 1988. Le recours à des carcasses, naturelles ou artificielles, de goélands et de mouettes placées dans des positions non naturelles ou dans des positions d’oiseaux morts ou blessés a démontré une certaine efficacité. Stout et coll 1974 ont utilisé des goélands ou des mouettes artificiels pour éloigner des goélands à ailes grises d’un terrain d’aviation situé à Shemya dans les îles Aléoutiennes, ainsi que des goélands à bec cerclé d’une décharge située près d’une base aérienne à Pasadena, au Texas. Dans ce dernier cas, les goélands devaient être en vol pour voir la carcasse artificielle sur le sol. On a fait jouer un enregistrement de cris de détresse pour que les oiseaux prennent leur envol. Aux Pays Bas, on a pu constater que le recours à des goélands empaillés adoptant des positions d’oiseaux blessés était efficace uniquement si on les déplaçait fréquemment pour éviter que les oiseaux s’habituent à leur présence Hardenberg 1965. Grâce à des carcasses crucifiées et à des reproductions en polystyrène, on a réussi à éloigner les goélands et les mouettes de certaines aires de repos, aux aéroports d’Auckland et de Wellington, en Nouvelle Zélande. La réussite, ici, était attribuable à la présence d’autres aires de repos. À un troisième aéroport, où les oiseaux ne disposaient pas d’une autre aire de repos, les résultats ont été moins bons Caithness 1970. On a eu recours à des goélands et des mouettes artificiels dans le cadre du programme intensif de lutte aux goélands et aux mouettes mené chaque année au site de la colonie importante de goélands à bec cerclé, sur la flèche de la rue Leslie, à Toronto. Les goélands artificiels étaient, en fait, des ailes de goélands attachées à une bouteille en plastique que l’on lançait en l’air pour simuler la chute d’un oiseau blessé. On a également utilisé des faucons, des dispositifs pyrotechniques et des cris de détresse dans le cadre d’un programme qui a permis d’empêcher la nidification des goélands à bec cerclé dans de grandes parties du secteur en cause Watermann 1985, 1986, 1987; Watermann et Cunningham 1989. Dans plusieurs programmes de lutte à des aéroports et à des décharges, on tue des goélands et des mouettes qu’on lance ensuite en l’air en même temps que se font entendre les détonations de pièces pyrotechniques; cela accroît, signale t on, l’efficacité des dispositifs pyrotechniques. évaluation - Tout comme bon nombre des répulsifs visuels dont nous avons traité jusqu’à maintenant, les carcasses réelles ou artificielles de goélands et de mouettes ou d’autres espèces repoussent certains oiseaux, mais leur période d’efficacité est limitée car les oiseaux finissent par s’habituer. Recommandation - Utilisés seuls, les goélands ou les mouettes artificiels sont recommandés uniquement dans les cas où une protection à court terme et localisée suffit. Toutefois, les carcasses artificielles ou les oiseaux empaillés peuvent être un élément efficace d’un programme intégré de protection. Documents recensés - BSCE 1988; Caithness 1970; DeFusco et Nagy 1983; Hardenberg 1965; Inglis 1980l; Koski et Richardson 1976; Naef-Daenzer 1983; Saul 1967; Stout et Schwab 1979; Stout et coll. 1974; Howard 1992; Watermann 1985, 1986, 1987; Watermann et Cunningham 1989. Fauconnerie Description - Utilisation de faucons et d’autres rapaces des buses entraînés par des fauconniers professionnels pour chasser les oiseaux de certaines aires et parfois même les tuer. Fondement biologique - La majorité des oiseaux adoptent un comportement d’échappement à la vue de faucons et de buses susceptibles de les attaquer. Les oiseaux fuient la présence des faucons pour leur propre survie. Résultats de recherches - On a utilisé des rapaces pour effaroucher les oiseaux à un certain nombre d’aéroports, notamment au Canada Blokpoel 1976; Koski et Richardson 1976; DeFusco et Nagy 1983; Blokpoel 1984; Hild 1984; BSCE 1988; Erickson et coll. 1990. Dans le cadre d’une étude menée à la fin des années 1940, on a utilisé des faucons pèlerins pour chasser des goélands et des mouettes d’un terrain d’aviation en Grande-Bretagne Wright 1965. La mesure s’est révélée efficace même s’il fallait lancer les faucons au moins une fois par jour, et parfois plus souvent, pour tenir les goélands et les mouettes à l’écart. D’autres études du recours à la fauconnerie ont été menées sur une gamme variée d’espèces Seaman 1970; Heighway 1970; Mikx 1970. Heighway 1970 a fait état d’une étude sur les faucons pèlerins à la Royal Naval Air Station sur la côte nord de l’écosse. Il a fallu à une équipe de huit faucons pèlerins dirigés par deux entraîneurs à plein temps deux ans pour contrôler la population de goélands et de mouettes qui utilisaient l’endroit. On a eu recours à des dispositifs pyrotechniques et à des canons à gaz comme compléments aux efforts des fauconniers. Il fallait, en moyenne, remplacer deux faucons par année. À une base aérienne de Hollande, on a réussi à éloigner les goélands et les mouettes ainsi que d’autres espèces des pistes d’atterrissage grâce à un groupe de quatre vautours. Là encore, on a eu recours à des techniques comme l’emploi de dispositifs pyrotechniques, en plus des rapaces. Il est important de noter que les goélands et les mouettes n’ont démontré aucun signe d’accoutumance aux vautours pendant les deux années de cette étude Mikx 1970. Par contre, Hahn 1996 dans un rapport sur l’utilisation de faucons sur un terrain d’aviation militaire en Allemagne signale, en conclusion, qu’il ne peut recommander le recours à la fauconnerie comme méthode courante de protection aux terrains d’aviation civile. La fauconnerie constitue ou a constitué un élément clé des programmes de lutte contre le péril aviaire aux cinq aéroports suivants Lester B. Pearson International Toronto, Dorval Montréal, North Bay, BFC Trenton, et BFC Shearwater Blokpoel 1980; Mason 1980; Transports Canada 1984; LGL Limited, obs. pers. 1998. Tous ces programmes comportent le recours à des techniques supplémentaires en plus de la fauconnerie, notamment des cartouches détonantes dispositifs pyrotechniques, des cris de détresse et des mises à mort. De plus, les goélands et les mouettes ont appris à associer la présence du camion patrouilleur au danger et le camion lui-même est devenu cause d’effarouchement les goélands et les mouettes sont capables de distinguer le camion patrouilleur des autres véhicules [Mason 1980]. En règle générale, les programmes fondés sur la fauconnerie à ces aéroports ont été jugés une réussite Environmental Assessment Board 1987a,b; Mason 1988. En fait, Mason 1988 croyait que les goélands et les mouettes avaient appris à ne pas voler au dessus de l’aéroport à cause du programme de lutte contre le péril aviaire. Récemment, on a utilisé des rapaces, de concert avec d’autres méthodes d’effarouchement, dans le but de limiter l’aire de nidification d’une grande colonie de goélands à bec cerclé, à Toronto Blokpoel et Tessier 1987. On a attaché diverses espèces de rapaces à des perchoirs pendant la majeure partie de l’étude, ne les laissant libres de voler qu’occasionnellement. L’utilisation de ces rapaces, jumelée à d’autres techniques dispositifs pyrotechniques, goélands et mouettes artificiels, mises à mort et cris de détresse a permis d’empêcher les goélands et les mouettes de faire leurs nids dans certains secteurs; d’autres espèces, toutefois, comme les bernaches du Canada, n’ont été aucunement affectées Watermann 1985, 1986, 1987. En 1997 et en 1998, on a utilisé des faucons pour empêcher les oiseaux nicheurs d’avoir accès à une partie étendue de la grande colonie de goélands à bec cerclé d’Eastport Hamilton, Ontario U. Watermann et M. Givlin, Bird Control International, comm. pers. 1998. Les techniques de fauconnerie ont été appliquées à des décharges contrôlées à Trenton et North Bay Blokpoel 1980. Une étude quantitative de l’efficacité du programme d’effarouchement des goélands et des mouettes a été menée à la décharge de Quinte Trenton, Ontario au printemps de 1983 Risley 1983; Risley et Blokpoel 1984. L’équipe de lutte contre le péril aviaire s’est rendue à la décharge au moins deux fois par jour et a appliqué diverses techniques d’effarouchement, notamment en lâchant des faucons ou des buses, en tirant des cartouches détonantes, en lançant des carcasses de goélands et de mouettes en l’air et en tirant des munitions chargées. Les méthodes utilisées et le moment de la journée variaient et le niveau d’accoutumance des goélands et des mouettes était faible Risley 1983. L’étude a permis de conclure que le programme de lutte contre les goélands et les mouettes à la décharge de Quinte a été très efficace. La grande efficacité du programme semblait découler des effets cumulatifs de plusieurs épisodes de lutte contre le péril aviaire Risley et Blokpoel 1984. Le recours à la fauconnerie fait actuellement partie des programmes de lutte utilisés à la décharge régionale de Halton ainsi qu’à celle de la route 12 de Niagara, à Grimsby en Ontario et à une autre décharge située près de Montréal. Dans le cadre d’une étude effectuée par Kenward 1978, in Inglis 1980, les vautours n’ont pas réussi à chasser des pigeons ramiers de champs de Brassica. Après des attaques répétées de la part des vautours les pigeons revenaient habituellement s’installer dans les champs et continuaient à s’y nourrir. Le recours à la fauconnerie de concert avec d’autres techniques d’effarouchement a permis d’éloigner les goélands et les mouettes, qui ont montré peu de signes d’accoutumance. Toutefois, plusieurs travailleurs ont remarqué que la fauconnerie présente diverses lacunes dont on devrait tenir compte avant d’opter pour cette technique Wright 1965; Blokpoel 1980; Mason 1980; Transports Canada 1984; Environmental Assessment Board 1987a. Auparavant, il était difficile d’obtenir des faucons et des buses, et beaucoup des oiseaux les plus performants comme les faucons pèlerins, par exemple appartenaient à des espèces menacées d’extinction. Toutefois, grâce au récent essor des programmes de reproduction en captivité, on peut dorénavant se procurer facilement des rapaces, même des faucons pèlerins. Tout bon programme de lutte contre le péril aviaire exige plusieurs rapaces. Selon Transports Canada 1984, par exemple, le nombre optimal d’individus pour le programme de lutte à l’aéroport international Lester B. Pearson s’établit à 20 rapaces appartenant à 5 espèces différentes. Ainsi, des rapaces de tailles variées peuvent s’attaquer spécifiquement aux diverses espèces problèmes de l’aéroport. Là où les goélands et les mouettes posent le principal risque, quelques individus d’une seule et même espèce de faucons de grande taille suffiraient. Il faut plusieurs individus parce que les faucons ne peuvent être maintenus en vol constamment; ils se fatiguent. Ils ne peuvent voler toute une journée après un repas complet et on ne peut pas les faire voler en période de mue. De plus, ils peuvent se blesser ou se perdre. Il faut faire appel à des fauconniers sérieux et bien formés pour obtenir de bons résultats. La fauconnerie est art, et l’entraînement, la volerie et les soins exigent beaucoup de dévouement et de grandes compétences Blokpoel 1980. À cause des longues heures de travail et des risques de maladie et d’absences de la part des fauconniers, il est préférable de faire appel à une équipe de plusieurs personnes. Enfin, les faucons ne peuvent être mis à contribution par mauvais temps, comme dans le brouillard, pendant de fortes pluies ou des vents forts Wright 1965; Blokpoel 1980; Transports Canada 1984. Ce sont là des conditions qui ont pour effet d’encourager les goélands et les mouettes à utiliser les aires de nutrition et de repos situées à l’intérieur des terres. Un nombre insuffisant de faucons pendant ces périodes pourrait rendre difficile la lutte contre les goélands et les mouettes. évaluation - Le recours à la fauconnerie pour la lutte contre le péril aviaire repose sur un fondement biologique solide. Les faucons effarouchent les oiseaux nuisibles de manière adéquate et ceux ci ne s’y habituent pas parce qu’ils sont réellement menacés. Le fait de laisser un faucon tuer un oiseau nuisible à l’occasion renforce la menace. Le fait que la fauconnerie soit une technique manuelle utilisée de manière sélective en accroît l’efficacité par comparaison à un produit automatique contrôlé par une minuterie. Il faut disposer de fauconniers expérimentés et de rapaces entraînés; il se peut que ni l’un ni l’autre ne soit disponible à court préavis. Les rapaces ne peuvent être utilisés la nuit ou en période de grands vents ou de fortes pluies. Recommandation - La fauconnerie est recommandée comme élément très efficace d’un programme de lutte contre le péril aviaire dans les aéroports. Cette méthode peut être utilisée de concert avec d’autres techniques. Documents recensés - Blokpoel 1976; Blokpoel 1980; Blokpoel 1984; Blokpoel et Tessier 1987; BSCE 1988; DeFusco et Nagy 1983; Environmental Assessment Board 1987a,b; Erickson et coll. 1990; Heighway 1970; Hild 1984; Kenward 1978 in Inglis 1980; Koski et Richardson 1976; Mason 1980; Mason 1988; Mikx 1970; Risley 1983; Risley et Blokpoel 1984; Seaman 1970; Transports Canada 1984; Watermann 1985, 1986, 1987; Wright 1965. Aéronefs On a utilisé des aéronefs, à voilure fixe ou tournante hélicoptères, dans l’intention avouée de chasser ou d’effaroucher les oiseaux d’un lieu, particulièrement en milieu agricole. Il existe, au Canada, des règlements interdisant aux aéronefs de voler à proximité de colonies d’oiseaux marins en raison des perturbations qui peuvent en résulter pour les oiseaux nicheurs. Toutefois, nombre d’oiseaux se sont de toute évidence adaptés au bruit et aux stimulus visuels associés aux aéronefs près des aéroports. Ces oiseaux ne sont alors ni repoussés ni effrayés. Bien que dans beaucoup de situations on puisse clairement effaroucher ou chasser les oiseaux au moyen d’aéronefs, et même près des aéroports si le but visé est de les effaroucher, cette technique ne peut s’appliquer de manière pratique aux aéroports, étant donné que, dans ces cas, l’aéronef de chasse pourrait présenter lui même un risque pour les autres aéronefs. En outre, les collisions entre oiseaux et aéronefs représentent un risque. On a signalé au moins un écrasement d’avion au cours d’un exercice d’effarouchement d’oiseaux; le pilote de l’avion aurait tenté d’éviter une volée d’oiseaux National Transportation Safety Board des états Unis, dossier no 1612. Recommandation - Non recommandé. Modèles réduits d’avions téléguidés Description - On peut utiliser des modèles réduits d’avions téléguidés pour effaroucher et chasser les oiseaux. Le niveau d’efficacité de l’avion peut être rehaussé si l’on peint la forme d’un rapace sur le fuselage. Des modèles réduits d’avions en forme de faucon sont également utilisés. Fondement biologique - Des modèles réduits d’avions imitant des faucons et des buses peuvent être utilisés pour effaroucher et chasser les oiseaux de certains endroits précis. Résultats de recherches - Les modèles réduits d’avions radioguidés offrent des possibilités pour ce qui est d’éloigner les oiseaux des aéroports, des terres agricoles, des installations aquacoles ainsi que des décharges Saul 1967; Ward 1975a; DeFusco et Nagy 1983; Parsons et coll. 1990. L’utilisation de ces modèles réduits nécessite des opérateurs habiles Littauer 1990a. C’est pourquoi, notamment, leur utilisation n’est pas très répandue pour effaroucher les oiseaux aux aéroports BSCE 1988. On a eu recours à des modèles réduits d’avions pour éloigner des oiseaux piscivores, comme les cormorans et les hérons, d’installations d’aquaculture Coniff 1991; Parsons et coll. 1990. Pour les grandes fermes piscicoles sur le continent, on a recommandé de faire voler un modèle réduit d’avion pour chaque section de 200 à 300 acres Littauer 1990a. Les modèles réduits d’avions se sont révélés utiles pour réduire le nombre de goélands et de mouettes dans une décharge du sud est des états Unis R. Davis, LGL Limited, obs. non publiées. Dans ce cas, un modèle d’avion à large voilure tournait continuellement en rond au dessus du site pendant les heures de clarté. Le programme a été une réussite, mais nécessitait beaucoup de main d’oeuvre. En Israël, on a eu recours à des modèles réduits d’avions de concert avec des dispositifs sonores pour effaroucher des oiseaux nuisibles Yashon 1994. À l’aide d’un avion expérimental épousant la forme d’un faucon, on a réussi à chasser les étourneaux et les pluviers kildir de l’aéroport international de Vancouver, ainsi que les canards et les oies de l’île Westham de Vancouver, en C. B. Ward 1975a; Solman 1981. La plupart des oiseaux ont affiché un comportement d’évitement similaire au comportement causé par un véritable faucon. Toutefois, un tel avion étant difficile à piloter, il faut faire appel à un technicien expérimenté. Une autre approche efficace consiste à peindre le dessin d’un rapace sur un modèle réduit d’avion conventionnel Saul 1967. L’utilisation d’avions radioguidés présente un problème en ce sens qu’il est souvent difficile de contrôler la direction dans laquelle les oiseaux effarouchés se dispersent, ce qui peut entraîner des blessures et des dommages s’il y a collision entre les oiseaux et les modèles réduits Coniff 1991. Le recours à ce moyen nécessite de bonnes conditions météorologiques ainsi que des aires d’atterrissage et de ravitaillement adéquates. On se préoccupe beaucoup également du risque que la présence de modèles réduits d’avions près de pistes d’atterrissage en service peut présenter pour les avions en vraie grandeur. évaluation - L’utilisation de modèles réduits d’avions ne serait efficace que sur des aires plutôt restreintes dont le technicien pilotant le modèle réduit pourrait avoir une vue d’ensemble. Cidessous figurent d’autres avantages et d’autres limites de cette méthode. Avantages Les oiseaux peuvent ne s’habituer que lentement à un modèle réduit d’avion qui les effarouche activement, spécialement si l’appareil épouse la forme d’un faucon. Pour empêcher les oiseaux de retourner à une aire et de s’y poser, on peut faire tourner en rond un modèle réduit d’avion au dessus du site. Il est fort probable que cette technique soit moins ciblée sur certaines espèces que le sont d’autres. Inconvénients Il faut faire appel à des pilotes habiles. Cette technique nécessite beaucoup de main d’oeuvre. Il faut avoir à proximité un site d’atterrissage et de ravitaillement. Il n’est pas facile de contrôler la direction dans laquelle les oiseaux se dispersent. On ne peut utiliser les modèles réduits d’avions par vents forts, lorsqu’il pleut ou qu’il neige. L’utilisation de cette méthode près des pistes d’atterrissage en service présente certains risques. Recommandation - Technique recommandée, mais uniquement pour les aires des aéroports qui n’avoisinent pas des pistes d’atterrissage et des voies de circulation en service. Il peut être difficile de mettre en oeuvre cette technique en raison de la rareté des pilotes compétents. Documents recensés - Coniff 1991; BSCE 1988; DeFusco et Nagy 1983; Inglis 1980; Littauer 1990a; Parsons et coll. 1990; Saul 1967; Solman 1976, 1981; Ward 1975a. Sources lumineuses Description - Lors de diverses tentatives dans le but d’effaroucher des oiseaux, on a eu recours à des feux clignotants, tournants et stroboscopiques ainsi qu’à des projecteurs Krzysik 1987. Fondement biologique - Le fondement biologique de l’efficacité des sources lumineuses comme élément dissuasif n’a pas été clairement établi. Les feux ne sont pas un élément à long terme de l’environnement auquel les oiseaux ont pu s’adapter naturellement. Il se peut qu’ils constituent, dans certaines situations, un stimulus nouveau qui, par conséquent, provoque une réaction d’évitement. Cela s’avère particulièrement dans le cas des feux clignotants, tournants et stroboscopiques. Dans l’obscurité, les feux peuvent aveugler ou désorienter les individus des espèces nocturnes. Ils peuvent également servir à avertir les oiseaux de l’approche d’un danger, comme un avion, par exemple. Résultats de recherches - On a utilisé des projecteurs pour dissuader des canards de se poser dans des champs de céréales pour s’y nourrir, et des essais ont démontré que certains migrateurs nocturnes font des manoeuvres d’évitement lorsqu’ils sont éclairés par des faisceaux lumineux voir Koski et Richardson 1976. Bien que les projecteurs soient des éléments dissuasifs efficaces dans certaines situations, ils attirent parfois les oiseaux, la nuit, spécialement par temps nuageux ou brumeux. La plupart des renseignements sur l’utilisation de feux stroboscopiques pour effaroucher les oiseaux proviennent de cas où les oiseaux présentaient un risque grave à la sécurité des avions et des terrains d’aviation. Les informations récentes sur l’utilisation de feux stroboscopiques sur des terrains d’aviation font état de résultats inégaux. Lawrence et coll. 1975, après avoir examiné divers types de données non scientifiques, statistiques et expérimentales, ont conclu que les feux stroboscopiques avaient un certain effet dissuasif. Une étude effectuée au R. U. en 1976 a révélé que l’utilisation des feux d’atterrissage des aéronefs pendant le jour entraînait une réduction du nombre de collisions avec des oiseaux. L’utilisation simultanée des feux à éclats anticollision a permis de réduire encore plus le nombre de collisions avec des oiseaux. Les feux stroboscopiques semblaient plus efficaces pour effaroucher les pluviers que les goélands et les mouettes. Toutefois, Zur 1982 n’a pas constaté de réduction importante du nombre de collisions avec des DC 9 équipés de feux stroboscopiques par comparaison à d’autres appareils qui n’en possédaient pas. Briot 1986 a observé la manière dont des corneilles, des pies bavardes et des geais des chênes rattachés au sol réagissaient à des survols à faible altitude d’aéronefs équipés ou non de feux stroboscopiques blancs de 100 000 candela clignotant à 4 Hz. On a enregistré la distance séparant l’oiseau de l’aéronef au moment où l’oiseau essayait de s’envoler. Aucune différence importante n’a été observée dans la distance à laquelle la réaction apparaissait entre les survols d’aéronefs munis de feux stroboscopiques et les autres. Par contre, on a noté que la distance à laquelle les oiseaux étaient effarouchés augmentait légèrement à mesure qu’augmentait la fréquence de clignotement. Toutefois, la procédure expérimentale utilisée peut avoir influé sur les résultats. Il se peut que les oiseaux rattachés au sol aient été hésitants à s’envoler à mesure que l’aéronef approchait. Lors d’une étude portant sur les effets des feux stroboscopiques sur des mouettes atricilles et des crécerelles d’Amérique, Bahr et coll. 1992 ont constaté que des feux stroboscopiques à une fréquence de 50 Hz provoquaient des réactions plus rapides dans les battements cardiaques que des fréquences de 5, 9 et de 15 Hz. En revanche, les fréquences faibles semblaient déterminer les augmentations les plus fortes du rythme cardiaque. D’après les résultats d’une étude effectuée par Briot 1986, il semblerait que la distance d’effarouchement s’accroît à mesure qu’augmente la fréquence. Laty 1976 a proposé qu’on ne laisse pas cette fréquence dépasser 100 Hz. Gauthreaux 1988 a utilisé une fréquence de 1,3 à 2 Hz lors d’études en laboratoire menées avec des moineaux migrateurs. D’autres études ont démontré que des fréquences de 8 à 12 Hz provoquent du stress chef les goélands et les mouettes, les pigeons et les étourneaux Belton 1976; Solman 1976. Belton 1976 a constaté que les goélands et les mouettes mettaient de 30 à 45 minutes de plus avant de s’approcher d’une aire d’alimentation lorsque celle ci était éclairée par un feu stroboscopique blanc ou magenta à une fréquence de 2 Hz. Les feux stroboscopiques n’ont démontré aucun effet répulsif à des fréquences supérieures à 60 Hz. Lors d’une étude approfondie menée en laboratoire sur des mouettes atricilles et des crécerelles d’Amérique, Green et coll. 1993 ont examiné les réactions des oiseaux à diverses longueurs d’ondes couleurs et à diverses fréquences. Les essais ont clairement démontré que les sujets étaient conscients des stimulus offerts par les feux stroboscopiques et que ceux ci provoquaient chez eux des réactions physiologiques augmentation du rythme cardiaque. On n’a toutefois observé aucune réaction d’évitement manifeste. Selon les conclusions des auteurs, bien que les feux stroboscopiques puissent attirer l’attention des oiseaux, ils ne provoquent pas de réactions évidentes d’effroi, à tout le moins en l’absence d’autres stimulus menaçants. Si les oiseaux associaient un feu stroboscopique à une menace, comme l’approche d’un avion, par exemple, ils s’éloigneraient peut être du danger. On a recommandé que des essais soient effectués quant à la fréquence, à la couleur, à l’intensité et au mouvement des feux. Selon les résultats de quelques études effectuées au moyen de feux stroboscopiques, de feux de barrière jaunes et les feux rotatifs sur les installations aquacoles Salmon et coll. 1986; Nomsen 1989; Littauer 1990a ces feux repoussent effectivement les oiseaux qui s’alimentent la nuit par exemple, les hérons. Les feux aveuglent probablement les oiseaux; ceux ci, confus, éprouvent ensuite de la difficulté à attraper le poisson. Dans certains cas, les oiseaux s’habituaient aux feux et apprenaient même à les éviter en se posant le dos tourné aux sources lumineuses. Andelt et coll. 1997 ont constaté que les feux rotatifs vifs n’éloignaient pas les bihoreaux gris, qui se nourrissent la nuit, et les grands hérons d’une écloserie de truites. Les hérons se rendaient dans la zone non éclairée de l’écloserie, mais ils attrapaient tout aussi bien le poisson, que la zone soit éclairée ou non. Mossler 1979 a mené des expériences à l’aide de feux clignotants à une décharge. On a construit un panneau lumineux équipé de feux d’automobiles clignotants 0,75 Hz en séquence dans un mouvement allant du centre vers l’extérieur du panneau. On voulait ainsi reproduire un battement d’aile. Une personne portait le panneau lumineux tout en s’avançant vers les goélands et les mouettes et on surveillait les réactions des oiseaux. Le rouge et le bleu provoquaient les réactions les plus vives. Toutefois, l’utilisation du panneau de feux clignotants n’a entraîné aucun changement dans la réaction de fuite des oiseaux comparativement à l’approche par une personne non munie d’un panneau. L’utilisation du même panneau monté sur une automobile a provoqué encore moins de réactions chez les goélands et les mouettes que celle d’une automobile non munie d’un panneau. Lefebvre et Mott 1983, in Krzysik 1987 ont remarqué que des feux clignotants de couleur jaune, utilisés de concert avec des leurres en forme de hibou, avaient réussi à chasser une volée d’étourneaux. Gauthreaux 1988 a observé que des bruants des prés gardés dans des cages à l’extérieur avec une vue sur l’horizon s’étaient orientés en sens diamétralement opposé à un feu stroboscopique rouge. Toutefois, ils ne montraient aucune réaction à un feu stroboscopique blanc ou à une lumière rouge ou blanche constante. Les lumières n’ont réussi qu’en partie à tenir les oiseaux éloignés des déversement de pétrole. Grâce à des feux clignotants, on réussissait à effaroucher de 50 à 60 % de tous les oiseaux des sites de déversement de pétrole Dept. Interior 1977, in DeFusco et Nagy 1983. Certains essais ont démontré que l’on pouvait effaroucher sauvagines, échassiers, moineaux, goélands et mouettes ainsi que d’autres espèces au moyen de lumières DeFusco et Nagy 1983. D’autres essais ont toutefois démontré que des lumières n’avaient pas réussi à chasser sauvagines Boag et Lewin 1980, goélands et mouettes, carouges, quiscales et étourneaux DeFusco et Nagy 1983. Au cours des années 1970, Syncrude Canada a effectué des essais avec des feux à l’épreuve des intempéries, utilisés de concert avec des figures humaines, dans le but de chasser la sauvagine en migration de bassins de résidus près de la rivière Athabasca. Des problèmes de fonctionnement et les coûts élevés de ce système ont mené à son abandon à la fin des années 1970 T. Van Meer, comm. pers.. SUNCOR Inc. a également procédé à des expériences avec des feux clignotants afin d’éloigner la sauvagine en migration de bassins de résidus semblables, mais plus petits. On a ajouté des balises lumineuses à un système de protection existant constitué d’effigies et de canons au propane. D’après l’évaluation subjective effectuée, les feux ne rendaient pas le système plus efficace; on a donc mis un terme à l’utilisation de balises J. Gulley, comm. pers.. évaluation - Les feux clignotants et stroboscopiques pourraient s’avérer utiles pour effaroucher les oiseaux dans les aéroports pendant la nuit et au crépuscule. Une lumière constante, comme un projecteur, n’est pas aussi efficace que des feux clignotants ou rotatifs et pourrait même attirer les oiseaux dans certaines conditions météo. On pourrait installer des feux clignotants ou stroboscopiques autour de l’aéroport. Ces feux serait très probablement utiles conjugués à d’autres dispositifs comme des canons, des Phoenix Wailers et des effigies. L’utilisation de feux clignotants pourrait accroître l’efficacité de ces autres techniques pendant la nuit. Avantages Les feux sont faciles à installer et ils exigent très peu d’entretien. Les feux pourraient s’avérer efficaces pour effaroucher certaines espèces d’oiseaux pendant la nuit. Inconvénients Les feux peuvent être utilisés à un aéroport uniquement dans des circonstances très particulières. Ils ne doivent aucunement nuire à la vision des équipages d’aéronefs et des contrôleurs de la circulation aérienne et terrestre. Les feux peuvent être inutiles pour certaines espèces pendant les heures diurnes. Les feux peuvent attirer les oiseaux la nuit, par temps brumeux. On n’a pas vérifié l’efficacité de cette méthode sur les grandes nappes d’eau. Recommandation - Le recours à des systèmes d’éclairage est recommandé uniquement pour des essais et certaines utilisations limitées. À ce jour, il s’agit encore d’une technique de lutte contre le péril aviaire dont l’efficacité n’est pas démontrée; elle ne devrait donc pas servir d’élément central à un programme de lutte contre le péril aviaire aux aéroports. Documents recensés - Andelt et coll. 1997; Bahr et coll. 1992; Belton 1976; Boag et Lewin 1980; Briot 1986; Gauthreaux 1988; Green et coll. 1993; Koski et Richardson 1976; Laty 1976; Lawrence et coll. 1975; Littauer 1990a; Lefebvre et Mott 1983; Mossler 1979; Nomsen 1989; Salmon et coll. 1986; Solman 1976; Thorpe 1977; Zur 1982. Colorants Description - Les documents consultés contiennent de nombreuses observations sur l’utilisation d’objets de couleur comme des épouvantails, des bannières et des ballons pour effaroucher les oiseaux ou les chasser des champs et des fermes ainsi que des installations aquacoles. Peu de recherches, toutefois, ont été faites sur l’utilisation de colorants comme méthode de lutte contre le péril aviaire. Fondement biologique - Du point de vue biologique, on ne sait pas vraiment pourquoi les oiseaux évitent certaines couleurs. Tout comportement initial d’évitement peut être dû à une réaction à un stimulus nouveau et inusité. Les réactions d’évitement à l’eau colorée peuvent être associées à une expérience antérieure avec une eau ayant mauvais goût et/ou à des aires polluées ou contaminées par du pétrole. Résultats de recherches - La coloration des pistes n’a eu aucun effet de dissuasion sur les oiseaux ACBHA 1963, mais on a signalé que la coloration d’un étang d’une couleur jaune verdâtre avait permis d’en éloigner la sauvagine tant qu’il y avait d’autres étangs non colorés dans les environs Richey 1964. Une fois tous les étangs colorés, l’effet dissuasif a disparu et les canards se posaient sur les étangs colorés. Lipcius et coll. 1980 ont effectué des essais relativement à la réaction de jeunes canards colverts à l’eau colorée. On a privé les canards de nourriture pendant des périodes de 24 et de 48 heures, puis on les a placés dans un enclos voisin d’un bassin. Une mangeoire avait été placée de l’autre côté du bassin. Les canards colverts ont été mis en présence d’eau claire et d’eau colorée au moyen de colorants solubles; les couleurs utilisées étaient le rouge, le jaune, l’orangé, le vert, le bleu, l’indigo, le violet et le noir. L’orangé était la couleur qui réussissait le plus souvent et le plus efficacement à retarder l’entrée des canards dans l’eau. Les autres couleurs étaient, en règle générale, moins efficaces et tenaient les canards à l’écart d’une manière moins uniforme. Le noir dissuadait le moins les canards d’entrer dans l’eau ou retardait le moins leur entrée. Les résultats obtenus portent à croire que le noir pourrait même attirer les canards colverts. Lipcius et coll. 1980 ont laissé entendre qu’il pourrait valoir la peine de mener des recherches plus poussées sur ce point, notamment par des essais faisant appel à des colorants orangés et à des objets colorés comme moyen de chasser les oiseaux marins des eaux contaminées par des hydrocarbures. évaluation - Les colorants, s’ils étaient efficaces, seraient utiles pour dissuader les oiseaux de se poser dans les mares et dans les étangs situés sur les terrains d’aviation. Les colorants sont d’application facile et ne nécessitent que peu de mesures d’entretien exception faite d’une nouvelle application à l’occasion. Ils n’auraient aucune efficacité pendant la nuit. Les colorants demeurent une approche qui n’a pas encore fait ses preuves pour la lutte contre le péril aviaire. Ils semblent prometteurs, mais n’ont pas encore été mis à l’essai de manière adéquate. Recommandation - Méthode non recommandée dans les situations où la lutte est essentielle. Acceptable pour des essais uniquement. Documents recensés - ACBHA 1963; Koski et Richardson 1976; Lipcius et coll. 1980; Maier 1992; Martin 1985; Meyer 1986; Pearson 1972; Reed 1987; Richey 1964; Salter 1979. Fumée On a déjà utilisé la fumée pour chasser les oiseaux d’aires de nidification et de repos voir Koski et Richardson 1976. Il n’est toutefois pas pratique d’utiliser cette méthode pour les aéroports.

Strasbourg: des cris de rapaces diffusés au Port du Rhin pour éloigner les étourneaux Battenheim : "C'est un geste pour la planète", des écoliers plantent des La Sittelle Torchepot Sitta europaea doit son nom au fait qu’elle maçonne l’entrée de la cavité où elle fait son nid ainsi que les éventuelles fissures qui s’y trouvent. Ce passereau au dos bleu ardoise, au ventre roux et au sourcil noir marqué possède des joues blanches et un long bec noir. Il sera difficile de la confondre avec une autre espèce d’oiseau. Même les autres sittelles visibles en Europe La Sittelle Corse Sitta whiteheadi endémique à l’île de beauté et la Sittelle de Neumayer Sitta neumayer, présente en Grèce et dans les Balkans, diffèrent par leurs couleurs et leurs tailles. La Sittelle Torchepot mesure 14cm tout comme la Mésange Charbonnière mais, plus longiligne, elle apparaît plus grande. Sitta europaea La Sittelle Torchepot est un oiseau résolument arboricole. On peut l’apercevoir sporadiquement dans les jardins si ces derniers forment un couloir de haies et d’arbres. Elle est présente dans les bois, les forêts et les grands parcs des villes. On l’aperçoit le plus souvent qui court, grimpe ou descend les branches à l’horizontale sans faire de raccourci. Elle explore les petites cavités des branches à la recherche de petits insectes et d’araignées ainsi que de graines. Il arrive qu’elle se nourrisse de graines de tournesol dans les mangeoires ; avec ses ailes courtes mais massives elle surprendra alors souvent les oiseaux déjà présents. Tout comme les mésanges, elle ira taper la graine de tournesol contre une branche pour la décortiquer. Sittelle Tochepot tete en bas La Sittelle Torchepot est un oiseau relativement commun dans son habitat près de 100 couples peuvent résider dans 1000 hectares. Minutieuse, elle peut rester plusieurs minutes sur un même arbre qu’elle parcourt du bas du tronc jusqu’aux branches les plus hautes ou inversement… en marchant ou en courant sur l’écorce. Elle saute très rarement d’une branche à l’autre et attire donc assez peu l’attention des observateurs. Elle est particulièrement délicate à observer durant l’été où les feuilles cachent les branches. C’est en hiver que les conditions sont idéales pour observer la Sittelle Torchepot mais ça n’est pas forcement simple. Bien qu’elle soit particulièrement dynamique, elle n’attire pas l’attention comme le font d’autres passereaux comme les fringilles ou les mésanges. On la voit rarement arriver sur l’arbre et c’est souvent en cherchant les grimpereaux et pics qu’on l’aperçoit courir sur les branches. sittelle torchepot La sittelle possède une particularité c’est le seul oiseau présent en Europe capable de descendre les arbres la tête en bas ; cela grâce à ses pattes courtes et ses griffes puissantes. Il semble que ses effectifs soient constants et elle est présente dans toute l’Europe exceptée dans les régions les plus au Nord même s’il semble que l’espèce progresse vers ces régions. Sittelle Torchepot La sittelle torchepot niche dans les nids de pics abandonnés et autres cavités. Elle dépose environ 7 oeufs sur un tapis de plumes, de poils et de petits éléments végétaux. Il arrive qu’elle niche dans les nichoirs. Photos de la Sittelle Torchepot Sitta europaea Sitta europaea Sittelle Torchepot Sittelle Tochepot tete en bas sittelle torchepot Complètement absente de France avant 1950, elle est présente dans tous les départements français 30 ans plus tard. La placide tourterelle turque ? […] Tout le monde le connaît et sait le reconnaître. C’est un habitué des parcs et des jardins qui ne passe pas inaperçu. […] C’est l’hirondelle la plus courante en France avec l’hirondelle des fenêtres et on peut la voir quasiment partout. Son apparente abondance cache […] Avec le pic vert dans les zones bocagères, le pic épeiche est le pic que l’on croise le plus souvent. Bien qu’il […] InfoAlençon Des rapaces pour faire fuir pigeons et étourneaux à Alençon - Alençon. Alençon Caen Autres villes . S'inscrire Se connecter Mon compte Maville. Mon compte Mon espace PRO; Déconnexion par . Info. Accueil Info Info en continu Info Alençon Info Orne Info Normandie En France et dans le Monde Insolite Galeries photos info Archives actualité. Sport. Accueil Sport
Il existe plusieurs espèces de martinets mais seul le Martinet noir est présent dans toute la Belgique. Il est souvent confondu avec l’Hirondelle puisqu’il a une silhouette similaire et appartient, lui aussi, au domaine aérien puisqu’il vole 99% du temps et ne se pose généralement que durant les périodes de reproduction entre mai et début août. Ainsi, il se nourrit uniquement d’insectes volants et migre pour l’hiver en Afrique subsaharienne. Cet oiseau cavernicole peut établir des colonies durant la période de nidification et s’installe généralement dans les cavités des bâtiments en hauteur. POURQUOI INSTALLER DES NIDS ARTIFICIELS ? Le Martinet noir niche dans des cavités ou des interstices des maisons. Mais ils ont de plus en plus de mal à trouver ces lieux de nidification à cause d’une part de la destruction de ces endroits de nidification mais aussi de l’isolation et de la protection des habitations. Les nichoirs artificiels permettent d’y remédier. INSTRUCTIONS Les martinets noirs entrent généralement dans leur nid en trajectoire directe et souvent à grande vitesse. Il a aussi besoin d’espace lors de son envol. Dès lors, il est préférable que l’espace devant et en-dessous du trou d’entrée soit laissé libre de tout obstacle sur quelques mètres. HAUTEUR le nichoir est à placer aussi haut que possible sur un bâtiment sous les pentes du toit, sous d’autres avancées “surplombantes” ou sous le rebord d’une fenêtre, au minimum à 3m du sol, idéalement à plus de 5m. ORIENTATION l’orientation du nichoir n’est pas déterminante mais il vaut mieux éviter le plein soleil et qu’il soit protégé de la pluie. PÉRIODE IDÉALE POUR METTRE LE NICHOIR vous pouvez installer ce nichoir à n’importe quelle période de l’année tout en sachant que la période d’installation est souvent aux alentours du 20 avril. Il est aussi bon de savoir que la colonisation de nouveaux sites est en règle générale le fait de jeunes oiseaux ne disposant pas de lieu de nidification fixe. Il peut donc s’écouler plusieurs années avant que votre nichoir soit adopté. Cependant, une fois votre nichoir choisi, il est très probable que les martinets reviennent chaque année, puisqu’ils sont très fidèles à leur lieu de nidification. COMMENT LE FIXER les nichoirs à martinets sont généralement assez lourds, assurez-vous donc qu’il soit solidement fixé. La pose se faisant en hauteur, il vaut mieux prendre des précautions et procéder à la fixation à plusieurs, voire avec l’aide de professionnels. QUELLE DISTANCE ENTRE DEUX NICHOIRS les martinets noirs nichent en colonie, vous pouvez donc installer des nichoirs côte à côte sans distance minimale. Il existe même des nichoirs multiples. N’hésitez pas à en mettre plusieurs. QUELLE QUANTITÉ DE NICHOIRS INSTALLER en fonction de l’espace à votre disposition, nous vous conseillons d’installer au minimum deux ou trois nichoirs. Vous pouvez aussi mettre en place des nichoirs pour des espèces différentes pouvant nicher plus près du sol. COMMENT PROTÉGER LE NICHOIR DES PRÉDATEURS à cette hauteur importante, les prédateurs ne peuvent pas atteindre le nid trop facilement. ENTRETIEN il est important de vérifier chaque année un nichoir, car s’il est en train de pourrir ou s’il est mal fixé, il peut devenir dangereux. Si votre nichoir est assez facilement accessible, vous pouvez traiter les cavités contre les parasites avec des produits naturels après chaque saison de nidification. Attention cependant à ne pas toucher au nid de martinet qui doit être laissé sur place, contrairement à la plupart des autres nichoirs. INFOs COMPLÉMENTAIREs Les étourneaux et les moineaux domestiques peuvent adopter les nichoirs à martinets. Dès lors, vous pouvez laisser ces espèces nicher en attendant ou alors barrer l’accès aux moineaux avec un système de fermeture après l’envol des jeunes martinets à la mi-août et le rouvrir vers le 20 avril au retour des premiers martinets. ASTUCE vous pouvez diffuser un enregistrement de cris contact du martinet ,matin et soir, dès le début du printemps afin d’inciter les martinets à s’installer. Fichier mp3 ou CD. comment construire un nichoir ? Vous pouvez installer plusieurs nichoirs de ce type car les Martinets noirs vivent en colonie. Il vous faudra deux planches de 2 cm d’épaisseur Une de 20 cm sur 50 cm qui servira de toit. Dans la seconde planche, vous pouvez découper les différents éléments, c’est-à-dire le devant et l’arrière qui mesurent 15 cm sur 15 cm, les côtés qui mesurent 15 cm sur 40 cm et enfin le plancher qui mesure 15 cm sur 44 cm. Sur le devant, n’oubliez pas de découper un trou d’envol de 6 cm sur 4 cm. OÙ ACHETER DES NIDS ARTIFICIELS ? Vous trouverez un grand choix de nids artificiels à installer soi-même dans notre boutique en ligne. Les plus solides sont ceux en béton de bois naturel.
Parminos effaroucheurs sonores il y a le Bird X Peller Pro version Pic Vert - Répulsif sonore - Universel. Le BIRD-X peller PRO Version PIC VERT ou woodpecker, est un effaroucheur électronique conçut pour émettre des cris. Il possède une bibliothèque de 8 cris d'oiseaux préenregistrés pour répondre à chaque type de besoin. Difficile de faire un choix pour votre nouveau Effaroucheur Oiseaux ? Nous avons rédigé ce guide d’achat spécial Effaroucheur Oiseaux pour vous aider, avec le TOP10 des meilleures ventes du moment, des tests, des avis… Comme dans tous nos guides d’achats, nous avons fait le maximum pour vous aider à choisir le meilleur Effaroucheur Oiseaux ! Notre sélection de effaroucheur oiseaux Aperçu Produit Prix 1 Répulsif Oiseaux Hibou,Effaroucheur Oiseaux Réfléchissant,Hibou Anti Pigeons,Effaroucheur Oiseaux... 13,99 € Voir l'offre 2 Tuofang 12 Pièces Effaroucheur d Oiseaux 30 cm Repulsif Pigeon 360 Degrés repulsif Oiseaux,... 12,99 € 10,99 € Voir l'offre 3 Répulsif Oiseaux, 12 Pièces Effaroucheur d Oiseaux 30 cm Repulsif Pigeon 360 Degrés repulsif... 12,69 € 11,69 € Voir l'offre Guide d’achat effaroucheur oiseaux Guide d’achat pour choisir le meilleur effaroucheur oiseaux Comme le printemps est là, se munir d’un effaroucheur oiseaux de qualité constitue une excellente idée afin de protéger sa plantation contre les volatiles ou les étourneaux envahisseurs. Ce dispositif est d’une grande utilité pour effrayer les oiseaux ravageurs à savoir les moineaux, les pigeons, les corbeaux, les corneilles, mais également les animaux nuisibles. Ils sont capables de provoquer de sérieux dégâts aux jardins potagers, semences, fruits ou bâches agricoles. Si on reste les bras croisés, les pigeons finissent par détruire toute une récolte et imaginez par la suite les sommes importantes perdues sur l’exploitation. À la pointe de la technologie, les fabricants ne cessent de présenter des nouveaux effaroucheurs oiseaux de dernière innovation. Toutefois, leur usage peut s’avérer un jeu d’enfant. Il n’est nul besoin d’être un expert en la matière pour manipuler un effaroucheur oiseaux. Pour commencer, il est primordial de détailler la nécessité absolue de son utilisation. Aussi, avec la pluralité des modèles disponibles sur le marché, il sera sûrement difficile de faire le bon choix. Découvrez ainsi dans ce guide et comparatif les clés pour ce faire. Les principaux avantages d’un effaroucheur oiseaux Il est évident que nous avons besoin tout de même des aides des oiseaux insectivores pour débarrasser des chenilles processionnaires, des fourmis, des mouches ou des limaces. D’ailleurs, l’usage de la dératisation peut être néfaste pour la récolte à cause des produits chimiques. De ce fait, les étourneaux peuvent nous être utiles d’une part. Mais d’un autre côté, ces oiseaux destructeurs peuvent également ne nous causer que des dégâts irréparables. Il faut dire que certains volatiles détruisent l’exploitation. Les pigeons adorent à titre d’exemple cueillir les graines qui viennent d’être semées. Quant aux merles, ils ne cessent de grappiller les arbres fruitiers. Devant cette situation, il n’y a rien de mieux que de se doter d’un effaroucheur oiseaux de qualité. Que cela soit pour les corbeaux, les moineaux ou les pigeons, ils se présentent comme un véritable danger pour notre potager. Il reste ainsi incontournable de les éloigner de nos récoltes. À la pointe de la technologie, les constructeurs proposent d’innombrables modèles d’effaroucheur oiseaux. L’article vous détaillera alors les différents points à comprendre pour se munir d’un équipement de protection de qualité. Comment choisir un meilleur effaroucheur oiseaux ? Le premier critère à scruter consiste à bien définir le type du dispositif à utiliser. Pour ce faire, vous êtes d’abord invités à déterminer vos propres besoins et attentes. Le but est de préciser si vous avez besoin des matériels anti pigeons, anti moustiques ou anti insectes. Bien définir les besoins les oiseaux ou animaux à éloigner et le type de plantation Avant de prendre la décision d’achat, il est important de connaitre le type de volatiles à éloigner. À signaler qu’il existe une multitude de dispositifs sur le marché qui sont particulièrement conçus pour lutter contre les mouches, les chenilles ou les insectes nuisibles. Si votre cible concerne surtout les oiseaux envahisseurs ou les étourneaux, vous avez aussi à votre disposition des produits uniquement anti oiseaux. Si vous optez par exemple pour des dispositifs anti pigeons, vous n’avez qu’à lire le mode d’emploi livré avec. Pour les effaroucheurs oiseaux, bon nombre de personnes témoignent que leur manipulation est tout à fait simple et rapide. Vous pouvez vous attendre à un résultat positif lors de leur usage. Il est pareillement crucial de tenir compte du type de récolte à protéger. Pour les arbres fruitiers, vous pouvez prendre un modèle d’effaroucheur oiseau qui peut être suspendu. Et si c’est pour votre jardin, vous pouvez accompagner le répulsif oiseau avec des produits anti fourmis ou anti souris. Selon les habitués, le filet de protection peut s’avérer très efficace contre les étourneaux. Afin de vous guider à faire le bon choix, voici quelques types d’effaroucheurs oiseaux les plus vendus du marché Différents types d’effaroucheurs oiseaux les plus prisés Il faut savoir qu’il existe différents types d’effaroucheurs d’oiseaux que vous utiliserez en fonction de vos besoins et de votre plantation ou potager. Les effaroucheurs d’oiseaux visuels Même si l’épouvantail semble efficace contre les oiseaux nuisibles. On peut tout de même le considérer comme un moyen traditionnel en matière d’effaroucheur oiseaux. Les constructeurs proposent actuellement des dispositifs sous forme de spirales réfléchissantes et colorées. Vous pouvez les suspendre où vous voulez et avec le vent, ils peuvent créer des reflets pour éloigner les pigeons ou les corbeaux. Tout comme l’épouvantail, l’objectif tient à produire des mouvements, mais la différence se porte dans la couleur, la lumière ou même la radiation qui sont plus efficaces afin de faire fuir les étourneaux sur-le-champ. Ainsi, il existe divers types d’effaroucheurs d’oiseaux visuels qui ont chacun leurs particularités. Les cerfs-volants Ils peuvent avoir différentes formes, couleurs, et sont vendus en kit ou séparément. Vous pourrez ainsi trouver des effaroucheurs en cerf-volant en forme d’aigles ou de rapaces, en forme d’?il brillant et en forme de griffes. Les guirlandes holographiques Il s’agit notamment de rubans effaroucheurs que vous utiliserez pour les micro-cultures, sur les petites plantations de fruits ou pour du maraichage. Ce type d’effaroucheur est une très bonne solution car il combine le visuel via le soleil et le bruit via le vent. Les ballons effaroucheurs Les ballons sont des effaroucheurs visuels que l’on utilise principalement dans l’arboriculture, la micro-culture, le maraichage et la plantation de fruits. Efficace, cette solution présente tout de même un inconvénient majeur. En effet, certaines espèces d’oiseaux s’en habituent à la longue. Les turbines effaroucheurs Il s’agit de dispositifs récents, fabriqués en polyester qui tourbillonnent sous l’effet du vent. Les mouvements et le bruit fourni vont ainsi éloigner les oiseaux de vos cultures. Le filet de protection Le filet de protection constitue un système d’effarouchement des oiseaux très opérationnel. Le dispositif est capable de protéger la plantation ou les semences à l’invasion des corbeaux, moineaux, pigeons ou autre type d’oiseau ravageur. Contrairement à un grillage, un filet de protection ne blesse pas les volatiles, mais il fait seulement éloigner les étourneaux aux cultures potagères ou à votre jardin. Le principal atout du filet de protection consiste à couvrir une grande surface de plantation. Il peut simultanément repousser d’innombrables oiseaux nuisibles ou des insectes volants. Effaroucheur oiseaux sonores les canons à gaz L’usage de ce répulsif oiseau est devenu populaire actuellement. De plus en plus d’agriculteurs et de jardiniers recourent à l’emploi de cet équipement de protection pour faire fuir les moineaux, pigeons, corneilles, corbeaux et les autres animaux ravageurs. L’engin produit des bruits dont la détonation génère des échos qui ressemblent à une chasse pour éloigner les pigeons destructeurs. Cette solution est purement écologique, puisqu’elle n’aura aucun impact sur la culture contrairement à d’autres produits de désinsectisation, de dératisation ou des méthodes de pulvérisation. Ces derniers sont souvent des meilleurs moyens anti insectes, anti fourmis, anti souris ou anti mouches. Mais lorsqu’il s’agit d’un effaroucheur pour éloigner les oiseaux, les canons à gaz sont en mesure d’effrayer sur le coup différentes espèces d’oiseaux. Aussi, il est important de savoir qu’aucune règlementation n’interdit l’utilisation de ce genre de dispositif d’effarouchement. Néanmoins, les administrations communales peuvent mettre en place des arrêtés pour interdire ou limiter l’utilisation de canons à gaz. Cela peut concerner l’emploi de ces derniers durant la nuit, le tout début de la matinée ou le soir. Dans tous les cas, une règle a tout de même été établie, voulant que les canons doivent être placés au moins à 300 mètres d’une zone d’habitation. Vous devrez également vous assurer que la direction du vent ne propage pas les bruits vers les maisons de votre voisinage. Il faut savoir que les canons à gaz que vous trouverez sur le marché sont de deux types Les canons à gaz mécaniques Ces types de répulsifs disposent d’un fonctionnement reposant sur une bouteille de gaz de propane ou de butane. Le réglage du débit est ici nécessaire via la vanne de régulation. Pour ce faire, vous devrez vous référer aux recommandations du constructeur uniquement. La particularité d’un canon à gaz mécanique est que la détonation est très puissante. Cela vous permettra de chasser les oiseaux de votre domaine très facilement. Il s’agit donc d’une solution particulièrement efficace, mais qu’il va vous falloir éteindre lorsque vous ne l’utilisez pas ou pendant la nuit. En effet, en raison de la puissance de la détonation, le bruit pourrait également au voisinage. À noter que cela est aussi interdit par la loi. Vous pourrez donc être poursuivi pour cela. Les canons à gaz électroniques Les versions électroniques quant à elles disposent d’une fonctionnalité leur permettant de s’éteindre automatiquement lors de la tombée de la nuit. Ce phénomène pourra vous éviter les éventuels problèmes liés au bruit. En plus d’être très facile à utiliser, un canon à gaz électronique est également réglable en termes de puissance de la détonation. Sachez également que les canons à gaz peuvent être livrés avec des accessoires. Cela va néanmoins dépendre du fabricant ou du revendeur. Dans le cas contraire, vous devrez débourser quelques sous de plus. Il existe donc, entre autres, le trépied vous permettant d’optimiser la surface d’effarouchement. On compte aussi l’horloge permettant de couper l’alimentation du gaz via un robinet automatique. À noter que ce dispositif n’est compatible qu’avec les modèles de canon à gaz mécanique, car les variantes électroniques disposent déjà d’une fonction d’arrêt automatique. Les effaroucheurs d’oiseaux sous forme de bandes Cet équipement de protection est également très employé par les jardiniers de nos jours. Il est surtout prisé de sa facilité d’usage et sa praticité. Pour le mener à bien, il suffit de l’accrocher sur les arbres fruitiers ou à l’endroit qui vous convient. L’objectif est le même, cela consiste à éloigner les pigeons ou les corbeaux à vos cultures potagères ou à votre jardin. Ces bandes sont souvent conçues en aluminium. Bon nombre de personnes témoignent leur efficacité à faire fuir les volatiles. Les effaroucheurs pyrotechniques Ce type d’effaroucheur est à utiliser de manière ponctuelle d’un ordre de 3 à 4 jours pour éloigner les oiseaux de vos cultures. Contrairement aux idées reçues, ce genre de dispositif ne présente aucun danger et n’attente pas à la vie des oiseaux. Néanmoins, la vente d’un effaroucheur de ce type est règlementée, notamment par rapport aux mineurs. Il s’agit donc d’une sorte de pistolet avec différents éléments indispensables Le revolver ; Les amorces ; Les fusées, qui ne fonctionneront pas sans les amorces. Il faut aussi savoir qu’il existe divers types de fusées. On compte donc les détonantes, les crépitantes et les sifflantes. Afin de faire fuir certains oiseaux qui se trouvent par terre, vous devrez d’abord utiliser les fusées détonantes en premier. Les effaroucheurs électro-acoustiques On trouve deux familles d’effaroucheurs électro-acoustique dans le commerce Les émetteurs sonores Bruyant, ce type d’effaroucheur émet un son capable de couvrir une surface importante dans un ordre de 5000 à 25 000 m² en fonction des modèles. Cette nuisance sonore est particulièrement efficace sur les grandes plantations en campagne. Son utilisation est néanmoins déconseillée dans un lieu urbain ou dans un endroit où il y a plusieurs habitations dans les environs. Parmi les émetteurs sonores, ont trouve notamment des diffuseurs de cris qui imitent des oiseaux en détresse ou des cris de prédateurs. L’appareil dispose d’une mémoire dans laquelle plusieurs types de cris sont disponibles. Vous pourrez donc les programmer en fonction des oiseaux que vous souhaitez éloigner. Les émetteurs à ultrasons À la différence des émetteurs classiques, ce genre d’effaroucheur ne produit aucun son audible par l’oreille humaine. Vous pourrez l’utiliser dans un lieu urbain sans peur de problèmes liés aux nuisances sonores. La surface de couverture est cependant beaucoup moins importante allant de 100 à 500 mètres carrés. Le budget à consacrer Devant son efficacité, le dispositif constitue un bon investissement, quel que soit son prix. À signaler que ce dernier dépend surtout de la technologie utilisée lors de sa conception. Pour avoir plus de résultats dans un bref délai, il n’y a rien de tel que de choisir les équipements de protection plus ou moins onéreux. Top des ventes Aperçu Produit Prix 1 Répulsif Oiseaux Hibou,Effaroucheur Oiseaux Réfléchissant,Hibou Anti Pigeons,Effaroucheur Oiseaux... 13,99 € Voir l'offre 2 Tuofang 12 Pièces Effaroucheur d Oiseaux 30 cm Repulsif Pigeon 360 Degrés repulsif Oiseaux,... 12,99 € 10,99 € Voir l'offre 3 Répulsif Oiseaux, 12 Pièces Effaroucheur d Oiseaux 30 cm Repulsif Pigeon 360 Degrés repulsif... 12,69 € 11,69 € Voir l'offre 4 12 Pièces Répulsif Oiseaux, Répulsif Pigeons, Effaroucheur d'oiseaux pour Balcon, Barre... 11,99 € Voir l'offre 5 iNeibo Effaroucheur Oiseaux Repulsif Pigeon Forme d' hibou Réfléchissant Lumineux, Lot de 2 Anti... 12,98 € Voir l'offre 6 Répulsif Oiseaux, Effaroucheur d Oiseaux, Répulsif Oiseaux Réfléchissant, Effaroucheur Oiseaux... 5,99 € Voir l'offre 7 Inter Home Bande Repulsive EFFAROUCHEUR D Oiseaux - 40 m de Long - 5 cm de Large - INTERHOME© 10,99 € Voir l'offre 8 Ribiland 07362 - Ballon Effaroucheur d'oiseaux - Lot de 3 - Jaune 20,60 € 13,43 € Voir l'offre 9 Gardigo 60091 Répulsif Pigeons Epouvantail Solaire, Effaroucheurs Oiseaux, Dispositif émet... 31,99 € Voir l'offre 10 De-Bird - Ballons Repulsif - Anti Pigeon Effaroucheur d'oiseaux - pour éloigner Pigeons, Corbeau et... 16,97 € 15,97 € Voir l'offre Dernière mise à jour 2022-08-14 125521 Unautre répulsif étourneaux efficace pour effaroucher les oiseaux migrateurs consiste utiliser un filet anti pigeon. Dans le cas particulier des étourneaux, la taille des mailles doit être inférieure à deux centimètres. Idéal pour la protection des toitures et rambardes de balcons, le pic anti-pigeon, encore appelé picot, a pour
Les étourneaux sansonnets volent en petites escadrilles pour se jeter à bec perdu sur les cerises. Des sifflements entrecoupés d’un pot-pourri de tonalités garantissent un dénoyautage… Que faire ? Publié 14 juin 2020 à 11h51 Temps de lecture 3 min L’étourneau sansonnet picore la drupe et se gave sur l’arbre. Il n’y a pas de noyaux de cerises dans un nid d’étourneaux sa nichée n’est pas frugivore. Les oisillons se nourrissent à la becquée de vers. Les adultes non plus ne sont pas frugivores mais omnivores, ils mangent de tout invertébrés, coléoptères, escargots, limaces, vers de terre, araignées, cochenilles, cerises, abricots, figues, quetsches, mirabelles, sureau, raisin… L’étourneau bienfaiteur Perchés sur le dos, ils déparasitent les ruminants bovins, chevaux, moutons… et grands mammifères cerfs, chevreuils, sangliers…. En dehors des périodes de fructification, ils marchent par petits groupes de dix à la conquête des prés et des pelouses pour extirper les parasites cousin, ver du hanneton, ver blanc…. L’étourneau a le bec sucré Ils ne résistent pas aux cerises à clafoutis car ils préfèrent les fruits juteux qui se dénoyautent facilement. Reconnaissons qu’une flopée de petites escadrilles d’étourneaux tournicotant sur un cerisier Montmorency énervent les bouches gourmandes. Que vont devenir nos tartes, nos confitures, nos cerises à l’eau-de-vie, nos clafoutis, etc. ? Bonne année 2020 Cette année, la fructification est exceptionnelle en quantité et en qualité. Il y en a pour tout le monde. Sincèrement, cette année nous ne devrions pas faire queues de cerises » ! Ce ne sera pas la guigne aux bigarreaux ! Villes dortoirs Attirés par la lumière, les étourneaux, au moment des migrations, investissent les centres-villes pour se réchauffer car il fait 4º C de plus qu’à la campagne. Leurs fientes dégagent une mauvaise odeur. Seuls les cris du geai ou d’un rapace sont capables de les effrayer. Et encore ! Sur nos gardes La vigilance est tout de même de mise, ne baissons pas la garde et il est conseillé, pour les années à suivre, de préparer une bonne défense dont voici quelques astuces pour repousser les chapardeurs. Monter la garde. C’est sans doute la solution la plus radicale pour les effrayer. Encore faut-il pouvoir faire le planton du matin au soir sous le cerisier. Suspendre des CD. Ils réfléchissent la lumière, éblouissent les volatiles et les perturbent sous les rayons du soleil. xxx Hareng. Un poisson déshydraté pendu au bout d’une gaule. L’étourneau aurait-il du nez ? Ou s’agit-il de la forme du poisson qui représenterait le vol d’un rapace ? Concert de conserves. Le cliquetis des boîtes de conserve qui s’entrechoquent provoquant des sursauts. Seulement le sansonnet est capable d’imiter le cliquetis des conserves. Un papier d’aluminium autour des conserves serait plus effrayant. Une radio causante. Attention le sansonnet est mélomane, il aime chanter la ritournelle et il est un excellent imitateur. Préférez un programme causant chaîne d’infos. La parole humaine effarouche les étourneaux pendant un certain temps. Après, ils s’habituent aux paroles. Pensez aussi aux décibels émis dans le voisinage. Effaroucheur cerf-volant. Accroché au bout d’une perche, le cerf-volant effectue un va-et-vient qui rappelle le vol d’un rapace avant de se jeter sur sa proie. Efficace lorsque l’épouvantail est unique dans le secteur. Filet anti-oiseaux. Très efficace pour protéger les petits arbres ou les petits fruits. S’agissant d’un arbre conséquent, la pose s’avère difficile, compliquée et dangereuse. Partager les gains. C’est la quantité qui sauve ! Il faut parfois céder quelques cerises lorsqu’elles sont abondantes. Lire aussi Trois applications pour vous aider à jardiner Quand avez-vous le droit de tondre la pelouse de votre jardin ? Chenille de la pyrale les buis vont être sauvés par les mésanges
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cri de rapace pour faire fuir les étourneaux mp3