Onretrouve d’ailleurs cette mise en regard du père et du symptôme dans la littérature psychanalytique : le père pervers des premières hystériques de Freud, le père de Hans et sa complaisance, le père d’Ernst Lanzer et son rapport aléatoire à la parole donnée, le père de Dora et son impuissance sexuelle, le père éducateur de Schreber, Le symptôme est alors,
La psychanalyse se base sur les découvertes de l’évolution du jeune enfant réalisées par Sigmund Freud. Le stade oral Il débute dés les premiers instants de vie et se manifeste par le besoin organique de se nourrir et de téter. Le nourrisson découvre rapidement que manger lui apporte du plaisir, plaisir qu’il va détacher du repas et associer à l’acte de succion, répété par le biais du pouce ou de la tétine. L’oralité se définit donc autour de la bouche, des lèvres et d’une partie du tube digestif, créant ainsi une forte dépendance à la mère. Une fixation au stade oral peut provoquer une forte dépendance affective à l’âge adulte. Le stade anal Entre la première et la seconde année de vie, le rapport de l’enfant à son environnement évolue il devient autonome, marche, explore de lui-même et découvre l’usage de ses sphincters anal et urinaire. Il apprend à jouer avec ses orifices lors de l’apprentissage de la propreté, il expérimente le plaisir de la rétention et de l’expulsion sur ses ressentis et sur les conduites de la mère qui crée un plaisir mental en le félicitant. Ses excréments lui confèrent également le pouvoir de contrarier, de refuser et de salir. La fixation au stade anal explique certaines formes d’agressivité verbale et physique comme certains comportements trop intériorisés. Le stade phallique Il est lié à la découverte de l’absence ou de la présence du pénis et se manifeste par le ressenti narcissique l’enfant est fier de son sexe fille et garçon et en retire du pouvoir il peut en effet mettre de l’urine où il le désire. Un désir de supériorité ou de pouvoir chez l’adulte témoigne donc d’une fixation à ce stade. La génitalité et ses plaisirs associés émergent, marquant le début du complexe de castration. Le petit garçon craint de perdre son pénis alors que la petite fille réalise son absence et ressent alors un sentiment d’infériorité qu’elle comblera par la découverte de sa possibilité de faire des enfants. Le désir d’enfant, substitut au souhait de possession du pénis, la conduit à se tourner vers son père, débutant ainsi le complexe d’Œdipe. Le complexe d’Œdipe En se rapprochant de son père, la petite fille s’éloigne de sa mère et entre en compétition avec elle. Ces sentiments de rivalité entraînent alors une grande culpabilité. Pour le garçon, la concurrence naît par rapport au père. Le complexe d’Œdipe conditionne la structuration de la future vie amoureuse. Un Œdipe normal’ se manifeste par une attirance envers le parent de sexe opposé, marquant les bases de l’hétérosexualité, un Œdipe inversé’ se traduit par une attirance pour le parent de même sexe, base de l’homosexualité. Lors de l’analyse, le patient transfert sur le psychanalyste ce qu’il a ressenti à l’égard de sa mère, de son père ou de personnes proches. Ces ressentis sont positifs et renvoient alors à des émotions d’affection et d’amour ou négatifs et se manifestent alors par des sentiments de haine et d’agressivité. Le transfert permet au patient de revivre ses émotions passées et à l’analyste de les interpréter. Les instances mentales Freud complète son étude de l’inconscient en découvrant le Ca, le Moi et le Surmoi. Le Ca correspond aux pulsions inconscientes et non élaborées. Il définit les pulsions de vie, renvoyant à une envie de vivre, de créer, à la sexualité, à l’acte de se nourrir ou encore au souhait d’enfants. Elles s’opposent aux pulsions de mort qui renvoient à des envies de destruction et se manifestent par la colère, l’agressivité ou la haine. Le Moi correspond aux intérêts généraux de la personne, il gère ses besoins, son rapport à la réalité. Il est le siège de la réflexion. Le Surmoi est le lieu psychique des règles morales, éducatives et sociales, c’est lui qui commande au sujet car il juge et censure le Moi, telle la justice dans la société. Les mécanismes de défense Leur rôle est de maintenir l’équilibre de fonctionnement du Moi en évitant les remises en question trop intenses. On distingue le refoulement, la projection, la régression, l’isolation ou encore la sublimation. Le refoulement consiste à faire sortir’ de la conscience le vécu problématique en le plaçant dans l’inconscient. Le refoulement primaire correspond au premier évènement refoulé, le refoulement secondaire à l’ensemble des éléments proches de l’évènement, eux aussi refoulés. Certaines pulsions de vie ou de mort sont difficiles à vivre et causent des ressentis négatifs tels que la culpabilité, la honte, l’envie de meurtre etc… Elles sont alors réprimées car jugées contraires à la morale par le Surmoi et refoulées dans l’inconscient. La sublimation est le mécanisme de défense le plus élaboré et le plus positif. Elle renvoie à l’utilisation de l’énergie vitale dans la réalisation, elle permet notamment la création artistique, la réflexion intellectuelle par l’accès à la conceptualisation et à la symbolisation ou encore la reproduction canalisation de l’énergie vitale sexuelle.
Lediscours de la psychanalyse n'offre donc pas de modèles tout faits qu'il suffirait d'appliquer; il permet au contraire de poser des questions, de suggérer des hypothèses et de mettre en rapport, au sein d'un système de parenté, des données de langage, des modes de pensée et des relations économiques. Chemin faisant, nous avons montré que le système de parenté trobriandais s
RésuméEn France, sur 14000 psychiatres, environ 9500 sont de pratique psychanalytique. Les magistrats sont majoritairement formés et conseillés par de tels psychiatres dont certains vont même jusqu’à se prétendre scientifiques ». Ainsi au sein de notre justice, la notion d’intérêt de l’enfant » se retrouve majoritairement influencée par des croyances et des préjugés d’ordre psychanalytiques. Cet article a pour finalité de montrer que les dogmes infondés de la psychanalyse revendiquent, à tort, une hiérarchisation des rôles parentaux. Cette conceptualisation de la parentalité revient finalement à prétendre qu’il existerait un parent inférieur » et un parent supérieur »… et en cas de séparation parentale, les ténors de la psychanalyse suggèrent aux magistrats de prioriser les relations de l’enfant avec le parent dit supérieur » sous prétextes d’âge de l’enfant et/ou d’éventuels conflits entre les parents ! C’est notamment pour cette raison que les enfants de parents séparés ne voient généralement leur parent inférieur » que 4 jours par mois, que dans 20% des situations [1] les liens affectifs père-enfant sont définitivement détériorés et qu’à cause de cela plusieurs centaines de pères de famille se suicident chaque année [2].Sur la base du concept psychanalytique, les différentes perceptions de la parentalité peuvent être séparées en 3 groupes La parentalité et donc les besoins de l’enfant selon la psychanalyse,Les avis et les opinions contredisant le discours psychanalytique,Le constat parentalité et donc les besoins de l’enfant selon la psychanalyseBien que ce soit contredit par la psychologie scientifique contemporaine, la psychanalyse enseigne toujours ces théories » infondées Stade phallique vers 4 ans Jusque-là le père était vécu comme une mère auxiliaire. / quand le père réel est inexistant, le rôle paternel est tenu par tout ce qui sépare la mère de l’enfant, que ce soient le travail dans la journée, un membre de la famille… etc. / il faut que la fonction du père soit reconnue par la mère, puis par l'enfant. / Cette fonction paternelle doit exister dans l'esprit de la mère dés le début. ».Sans aucune preuve, la psychanalyste Françoise Dolto estimait que l’âge de la prise de conscience du père par l’enfant se situait vers les 18 mois de l’enfant [3]. Par ailleurs, elle ajoutait il est dans l'ordre des choses qu'un père ne s'occupe pas de son enfant bébé ce n'est pas le rôle d'un homme. ».Le psychanalyste Aldo Naouri précise [4] Tout enfant a trois pères un père géniteur, un père social / et un père fonctionnel, celui qui remplit la fonction de père. Ces trois pères peuvent n’en faire qu’un. Ou pas. / la présence réelle, effective, du père aux cotés de l’enfant n’est pas absolument indispensable. / c’est une fonction, disons atomisable. N’importe qui peut la remplir un oncle, un professeur, un ami de la famille, une grand-mère même... … ».Le psychanalyste Donald W. Winnicott soutient lui aussi que le père n’existe pas en tant que père », mais en tant que mère » pendant un stade qu’il qualifie de primaire » [5] Dans ce contexte, je laisse de côté les relations père-nourrisson parce que je parle de phénomènes primaires, ceux qui concernent la relation du nourrisson à sa mère ou au père, qui n'est qu'une autre mère. ».Le psychanalyste Jacques Lacan précisait [6] que le père se doit d’être en retrait des premières appréhensions affective de l’enfant ».Le psychanalyste Maurice Berger est l’auteur d’un récit » censé prouver qu’un père ne peut pas remplacer une mère [7]. A ce titre, il écrit Ce texte, destiné aux parents et aux professionnels,fait lepoint sur les connaissances actuelles en matière de garde alternée pour les bébés. Il sera réactualisé en fonction des publications scientifiques nouvelles. / Ce thème a fait l'objet de très nombreux ouvrage écrits par des spécialistes de notoriété internationale / Plusieurs de ces travaux ont été publiés entre 1945 et 1950, et leur validité a donc pu être confirmée avec un recul suffisant. ». Effectivement, tout le monde se doute que de très nombreux travaux ont eu lieu depuis 1950 et qu’un père ne peut pas remplacer une mère… Par contre, le psychanalyste Berger a oublié de procéder à l’opération inverse » qui consiste à prouver qu’une mère ne peut pas remplacer un père !La psychanalyste Catherine Dolto est l’auteure de plusieurs petits livres destinés aux très jeunes enfants. Dans l’un d’eux intitulé Les papas », elle écrit Il arrive que les parents se séparent et qu’un autre homme nous élève, on peut l’aimer de tout notre cœur et l’appeler papa si on en a envie. / Il y a des papas qui s’occupent de la maison presque que comme des mamans, mais ils restent des papas. Il y a aussi des papas qui ne font rien dans la maison mais ce sont quand même de bons papas. ». Il est à noter qu’aucun propos de ce genre n’est inscrit dans le livret intitulé Les mamans » ! Au contraire, on peut y lire C'est dur de partager sa maman avec l'homme qu'elle aime. Parfois ce n'est pas notre père de naissance. ». Pour quelle raison n’écrit-elle pas C'est dur de partager son papa avec la femme qu’il aime. Parfois ce n'est pas notre mère de naissance. » ?!Sigmund Freud écrit [30] Ce n'est pas sans de bonnes raisons que la tétée du sein de la mère par l'enfant est devenue le prototype de toute relation amoureuse. La trouvaille de l'objet est, à proprement parler, une retrouvaille... ».Dans son dernier livre [31], Sigmund Freud a défendu le rôle de la mère comme unique, sans parallèle, établit invariablement pour toute une vie comme le premier et le plus fort objet d'amour et comme le prototype de toutes les relations amoureuses ultérieures ». En réalité, Freud ne fonde cette affirmation que sur ses interprétations personnelles des histoires de ses patients…Les avis et les opinions contredisant le discours psychanalytiqueLe psychosociologue et psychothérapeute Jean-Luc Tournier écrit [8] C’est quoi un père concret » ? Un père concret, c’est d’abord, cela je vous le dis, un père physique, un père incarné, et non pas ce qu’on a répété avec la psychanalyse, par exemple un père symbolique qui a une fonction de séparateur. / Le moment où les enfants – écoutez ce point clé – ont le plus besoin de leur papa, c’est pas à 13 ans, 16, 18 ans, ni même à 7, ni même à 3 ans, c’est dans les deux premières années de leur vie. / Et on se rend compte que lorsque le papa est présent dans les deux premières années de la vie de son enfant, réellement présent, réellement près de son enfant, réellement investi, il y a 98 % de chances pour qu’il ne le lâche jamais. ».Le psychanalyste canadien Guy Corneau écrit [9] Les psychologues ont cru jusqu'ici que le rôle du père débutait à la troisième ou à la quatrième année de l'enfant, quand celui-ci pouvait parler. Les psychanalystes sont parfois allés jusqu'à interpréter comme une frustration bénéfique et nécessaire la semi-présence du père dans la famille. Or les trente dernières années de recherches en psychologie du développement ont réservé bien des surprises à leurs auteurs. Aux Etats-Unis et en Norvège, plusieurs études, conduites auprès de populations de garçons qui présentaient des problèmes, ont abouti à des conclusions similaires, qui bouleversent bien des croyances c'est au cours des deux premières années de leur existence que les garçons ont absolument besoin du père. ».Le psychanalyste et pédopsychiatre Patrick Ben Soussan écrit [10] Soit marqué de féminité, s’il te faut contredire chaque jour la grande Françoise Dolto qui sur ce sujet n’a pas écrit que des vérités. / Et laisse tomber ces mêmes assurances de tous nos maîtres à penser, qu’ils s’appellent Lacan – assurant que le père se devait d’être “en retrait” des premières appréhensions affectives / – ou D. W. Winnicott – qui écrivait… mais il y a bien longtemps, en 1944 On ne peut affirmer qu’il soit bon que le père apparaisse tôt en scène dans tous les cas Le père », dans L’enfant et sa famille, – ou encore Aldo Naouri – qui lui pousse le pompon quand même bien loin en écrivant On doit chercher le père dans la mère et pas ailleurs, parce que les autres lieux, même ceux qu’il occupe réellement, n’ont pas grande importance par rapport à celui-là. / Préfère-leur Jean Le Camus, qui a si bien dit Le vrai rôle du père. Lève-toi et marche, toi, le futur père. Quand il sera là, porte ta fille, change ton fils, parle-leur, pense-les. Échange avec ta compagne, la mère de tes enfants. Qui ne vous appartiendront jamais. Mais à qui vous aurez montré, ensemble, que le monde se construit, avec l’un et l’autre, différents mais tellement semblables en humanité. Tu ne seras jamais une mère-bis, une doublure, un doublon ; tu ne feras jamais pareil, tout comme. Un père qui materne, ça n’existe pas, il n’existe qu’un père qui s’occupe de son enfant. Ces pères-là, ils existent. Je caresse l’espoir que tu sois l’un d’eux, bientôt. ».Le psychanalyste Boris Cyrulnik écrit [11] On sait que le père est porteur d’une odeur de musc qui le caractérise, que la mère inhale ses molécules odorantes et qu’en fin de grossesse, on les retrouve dans le liquide amniotique ». Voilà donc une preuve que l’odeur du père est reconnue par le bébé avant même sa naissance ! Au cours des premiers jours de sa vie, le bébé apprend à reconnaître et à apprécier l’odeur et la voix des gens qui le lavent, le bercent, le chatouillent. Démuni, le bébé cherche des odeurs qu’il connaît pour le rassurer celle de sa mère et... celle de son père. C’est à ce moment que la présence du père est plus qu’importante. Malheureusement, dans la plupart des cas, les congés de paternité ne durent pas assez longtemps pour soutenir cet attachement par le corps qui est si important pour le développement de l’enfant. Mais ce lien biologique n’est pas la seule chose qui sert à définir la paternité. Avec les années, le lien biologique qui relie un enfant à son père se transforme en un lien beaucoup plus social. Le père, au sein de la famille, propose à l’enfant un modèle social qui est différent de celui de la mère. Cette spécificité du rôle du père par rapport à celui de la mère est déterminante dans le développement social de l’enfant. En d’autres mots, le père donne à l’enfant une autre vision du monde, d’autres façons d’aborder les situations, et cette richesse d’expériences est bénéfique. Malheureusement, dans un contexte où les divorces font souvent que les pères ont de la difficulté à assurer une présence soutenue auprès de l’enfant, un grand pan de relations sociales version mâle est plus ou moins escamoté. ».Depuis 1990, l'association Béziers-périnatalité » organise des rencontres nationales de périnatalité. Les intervenants d'horizons pluridisciplinaires sont venus témoigner de leur pratique, de leur recherche et de leur réflexion sur le thème le père, l'homme, le masculin en périnatalité » [12] L’ensemble du colloque a permis de dégager les spécificités liées à l’implication accrue du père au cours de la grossesse et auprès du jeune enfant. La paternité dans le contexte actuel tend à revêtir une nouvelle image dont le rôle auprès du nourrisson ne s’apparente pas à celui d’une pseudo-mère » et dans lequel l’identité masculine peut s’exprimer. ».La psychanalyste Geneviève Delaisi de Parseval écrit ceci [13] Le père est tout aussi important et compétent que la mère auprès du bébé, toutes les études récentes le démontrent. ».Sur son blog, le psychothérapeute Georges Blond écrit [14] En raison du caractère irréfutable des possibilités biologiques, la question de la légitimité du père se pose d’une toute nouvelle façon, qui en appelle à remettre radicalement en cause la position psychanalytique traditionnelle qui vise à faire du père une simple figure de rhétorique, ne dépendant que du discours de la mère, et étant conditionné par lui. ».Le constat scientifiquePour justifier la politique de jugement privilégiée par les magistrats vis-à-vis du choix des différents modes de résidence des enfants de parents séparés, Joan B. Kelly docteur en psychologie de l’Université de Yale, psychologue clinicienne et directrice du Centre de médiation de Californie du Nord écrit [15] This maternal preference was reinforced by untested psychoanalytic theory that focused on the exclusive importance of the mother …/... ». Traduction proposée Cette préférence pour la mère a été renforcée par la théorie psychanalytique non validée qui met l'accent sur l'importance exclusive de la mère… ».Richard A. Warshak clinicien, chercheur et professeur de psychiatrie clinique à l'Université de Texas Southwestern Medical Center constate que ceux qui s'opposent à ce que les jeunes enfants découchent de chez leur mère citent généralement certaines théories et concepts de développement de l'enfant et des études empiriques pour défendre leurs recommandations [29] la théorie de l'attachement Bowlby, 1969, 1973,1980 et les théories psychanalytiques du développement Erikson, 1963, 1968; Mahler, Pine et Bergman, 1975. ». Il ajoute Même lorsque le cadre théorique n'est pas explicitement identifié, des termes comme objet principal d'attachement, la confiance de base, le fractionnement, et la séparation et de l'individuation signalent les contributions de ces théories. ». Le texte d'origine est en anglais. Nous vous le soumettons ci-après Proponents of overnight restrictions generally cite certain theories and concepts of child development and empirical studies to defend their recommendations. Concerns about the harmful impact of two different nighttime caregivers, or two different settings, are most often voiced in the context of attachment theory Bowlby, 1969, 1973,1980 and psychoanalytic theories of development Erikson, 1963, 1968; Mahler, Pine, & Bergman, 1975. Even when the theoretical framework is not explicitly identified, terms such as primary attachment object, basic trust, splitting, and separation and individuation signal contributions from these theories.... ».Michael E. Lamb docteur en psychologie de l’Université de Yale, professeur et chef du Département de Psychologie Sociale et de Développement à l'Université de Cambridge précise [16] Il y a des preuves substantielles que les nourrissons forment des attachements avec, aussi bien les mères et les pères, à peu près au même point, pendant la première année de vie. / A l'exception de l'allaitement, il n'y a pas de preuve que les femmes soient biologiquement prédisposées à être de meilleurs parents que les hommes. Les conventions sociales, et non les impératifs biologiques, fondent la division traditionnelle des responsabilités parentales. ».Jean Le Camus professeur émérite de Psychologie à l'Université de Toulouse le Mirail, créateur de l'équipe Psychologie du jeune enfant » précise [17] On sait aujourd'hui sans ambiguïté que, dès la naissance, le père est, autant que la mère nécessaire au développement affectif et psychologique de l'enfant. L’attachement et l’angoisse de séparation existent à l’égard du père comme à l’égard de la mère. L’attachement est aussi fort pour l’un que pour l’autre et la séparation d’avec son père lui est aussi préjudiciable que d’avec sa mère. ».Le Professeur Le Camus précise encore [18] A l'aube du XXIe siècle, il ne paraît plus possible de soutenir que la fonction du père n'est légitimée que par le bon vouloir de la mère, que cette fonction peut être indifféremment remplie par un homme ou une femme, qu'elle n'a de prise qu'à partir de l'âge de 18 mois ou à partir du moment où l'enfant est entré dans le stade oedipien, qu'elle se réduit à l'introduction et la mise en application de la Loi – autant d'affirmations convenues qu'on répète à longueur d'ouvrage sans même se donner la peine de les soumettre à l'épreuve de l'expérience clinique. Il n'y a pas un "âge de la mère" au cours duquel l'enfant aurait seulement besoin d'affection, puis un "âge du père" au cours duquel prévaudrait le besoin d'autorité. C'est dès le commencement et tout au long de l'enfance que la mère et le père doivent se rendre présents et s'impliquer chacun à sa manière comme de véritables co-acteurs de la structuration psycho-affective et du développement de leur enfant. ».Jean Le Camus écrit également [32] Pour finir, je persiste à écrire que certaines formulations des psychanalystes ne manquent pas de laisser perplexe le psychogénéticien de terrain que je suis et que je reste c’est pour cela que dans Le Vrai Rôle du père Odile Jacob, 2000, je définis la fonction du père comme immédiate – et non tardive –, pluridimensionnelle – et non unidimensionnelle –, concrète – et pas seulement symbolique. Sur un nombre non négligeable de sous-thèmes, je m’écarte considérablement de ce que suis porté à appeler des idées reçues le prêt-à-penser de la paternité en quelque sorte et notamment de divers poncifs véhiculés par des psychanalystes Il n’y a de véritable autorité paternelle que reçue d’une femme…, on doit chercher le père dans la mère et pas ailleurs…, la fonction du père peut être indifféremment exercée par un homme ou par une femme…, c’est lorsque l’enfant a atteint l’âge de 18 mois que les hommes normalement virils commencent à s’occuper de lui »… ».Les psychologues et chercheuses Mary Main et Donna Weston Université de Berkley, Californie précisent [19] Les enfants se sentent en sécurité que ce soit avec leur père ou avec leur mère. Un enfant peut très bien être sécurisé à un moment avec sa mère et sécurisé à un autre moment avec son père. Et il n'y a pas de corrélation entre les deux. ».Blaise Pierrehumbert psychologue, chercheur et professeur au Service Universitaire de Psychiatrie de l'Enfant et de l'Adolescent à l'Université de Lausanne précise [20] Bowlby le pensait et avait émis l’hypothèse de la monotropie il n’existerait qu’une seule figure d’attachement possible la mère. De nombreuses études réalisées par la suite ont infirmé cette théorie et ont montré que ce qui comptait avant tout, c’était la qualité respective des différents lieux et personnes que l’enfant rencontre. Le père et la mère, la famille et les professionnels de l’enfance ne sont donc pas exclusifs les uns des autres. Loin d’être un risque, l’existence de plusieurs lieux d’attachement possible constitue un enrichissement et un facteur de résilience pour l’enfant. Qui plus est, un lien sécurisant établi avec une personne pourra compenser la relation anxiogène développée avec une autre. C'est que l'insécurité de l'enfant est souvent imputable à la mauvaise relation ou approche de la mère à son enfant au tout début de la vie. ».Gérard Neyrand sociologue et professeur à l’université de Toulouse et directeur du Centre interdisciplinaire méditerranéen d’études et recherches en sciences sociales - CIMERSS écrit ceci [34] Ainsi, au tournant des années 1990, la vision de cette pratique était encore très négative, alimentée par une certaine tradition des discours cliniques à orientation psychanalytique, qui la dénonçaient comme déstabilisante pour l'enfant et l'empêchant de se construire dans un rapport apaisé à son environnement, ce que semblait offrir la continuité de la vie quotidienne avec un seul des deux parents. ». Gérard Neyrand soulève également comme facteur retardateur à la pratique de la résidence alternée cette explication Le premier niveau d'opposition s'inscrit dans la continuité des résistances initiales des professions psychologiques à la pratique de l'alternance [NDLR Par professions psychologiques », il faut comprendre psychanalyse ».], tout en se concentrant sur un critère qui, pour elles, est rédhibitoire, l'âge précoce de l'enfant concerné, et vont donc se retrouver essentiellement chez des pédopsychiatres et des professionnelles de la petite enfance. Ce courant se cristallise autour d'une figure majeure du champ psychiatrique, engagée de façon militante à plusieurs niveaux, dont celui de la résidence alternée précoce, dans la défense d'une vision traditionaliste caricaturale de la famille, politiquement marquée, et qui reste indexée aux formulations des années 1950 des fonctions parentales pour lesquelles le seul soignant valable du jeune enfant reste sa mère. Ce mouvement aboutit à l'élaboration d'une sorte de manifeste antirésidence alternée, intitulé Le livre noir de la garde alternée, et dont la parution engendre des réactions que l'on pourrait qualifier de contrastées. ».Gérard Poussin Professeur émérite de psychologie clinique à l'université Pierre Mendès-France de Grenoble écrit [33] tout en faisant référence à l'étude de Solomon et George …/… Pour Freud, par exemple, l'enfant s'appuie sur l'objet des pulsions d'autoconservation dans son choix d'un objet d'amour, car pour lui, à l'origine, la satisfaction sexuelle avait un objet sexuel en dehors du corps propre le sein maternel ». C'est la théorie de l'étayage »…/… Pour certains cliniciens [NDLR ces cliniciens sont tous de pratique ou dobédience psychanalytique] pourtant, la confusion est encore présente et ils se réfèrent à la théorie de l'attachement tout en lui attribuant des caractéristiques qui étaient celles de la théorie de l'étayage [NDLR cette théorie est purement psychanalytique]. On peut ainsi entendre que seule la mère peut être une figure d'attachement pour le jeune enfant» et qu'il est donc dangereux qu'il ne passe pas la majeure partie de son temps avec elle notamment la nuit, comme le stipulent Solomon et George. La notion de coparentalité serait alors partie remise et ne pourrait s’appliquer qu'au-delà de l'âge de 6 ans .../…. Mon expérience croisée entre la recherche et la clinique m'amène à conclure au contraire qu'il est souhaitable de favoriser la coparentalité dans l'après divorce dès le plus jeune âge. ».Gérard Poussin écrit encore [21] …/… À part un préjugé systématiquement défavorable à l’égard des pères, je ne vois pas ce qui le justifie. À ceux qui prétendent que ce préjugé n’existe pas, je citerai seulement le passage suivant Il est dans l’ordre des choses qu’un père ne s’occupe pas de son enfant bébé ce n’est pas un rôle d’homme. […] C’est lorsque l’enfant atteint l’âge de la marche – à 18 mois – que les hommes normalement virils commencent à s’occuper de lui. Ceux qui s’occupent des bébés sont généralement en grande partie marqués de féminité et, pour ainsi dire, jaloux que ce soient les mères les porteuses. ». Pour être juste, il faut souligner que F. Dolto tenait ces propos pour contrer le discours de certaines mères qui se fondent sur des réactions psychosomatiques de l’enfant petit pour présenter le père comme un homme dangereux qui ne sait pas s’occuper d’un bébé. Elle explique d’ailleurs un peu avant que si l’enfant était confié au père, il se produirait les mêmes signes symptomatiques s’il ne voyait la mère que rarement ». Le problème est que les propos sur le père normalement viril » rencontrent trop opportunément une idéologie maternaliste dominante qui va en conclure que le père n’a pas besoin d’exister avant que son enfant ait 18 mois. ».Chantal Zaouche-Gaudron professeure en psychologie du développement à l’Université de Toulouse le Mirail et Directrice de l’Ecole Doctorale CLESCO et Amandine Baude Doctorante précisent [22] …/… Le père constitue très tôt une des principales figures d’attachement dans la vie de l’enfant contribuant à la construction de son affectivité et amorçant, de par son style spécifique, les processus d’autonomisation et d’affirmation. Ce partenaire influence l’adaptation socio-affective de l’enfant à travers son degré d’engagement dans les interactions directes, mais aussi à travers son investissement dans différentes dimensions du parentage et, notamment, dans les domaines des soins physiques, du jeu ou encore de la discipline. ».Le psychologue Ned Holstein écrit ceci dans une de ses publications The intellectual basis of the courts’ current fixation with sole custody has not withstood objective scrutiny. It started as a psychoanalytic theory — never proved by observation — that after a divorce, children need one primary caretaker and one home. » [35].ConclusionPour les psychanalystes, la relation père-enfant ne compte pas. Lorsqu’un père est présent auprès de son enfant, si c’est avant 18 mois, il manque de virilité ! Dans le meilleur des cas, un bon père ne peut être qu’une mère-bis ! Dans tous les cas, le père n’a d’existence auprès de son enfant que si la mère le souhaite et à ce titre, un père qui aime son enfant est tout simplement jaloux de la maman… ! Rappelons enfin que TOUS les prétendus spécialistes de l’enfance », farouchement opposés à la résidence alternée, sont de pratique ne signifie pas que tous les psychanalystes sont opposés à la résidence alternée. Certains sont capables de s’opposer aux dogmes ancestraux de la psychanalyse. Les enfants aiment autant leurs deux parents et réciproquement. Il n’existe aucune hiérarchie dans tout cela ! Les avis et autocritiques de ces thérapeutes et psychanalystes sont primordiaux. Ils méritaient plus que tout leur place dans ce billet pour souligner que les divergences flagrantes sur ce sujet sont loin d’être le fruit d’une querelle d’experts entre psychologues scientifiques et psychanalystes. Certains psychanalystes contestent eux aussi les préjugés des plus dogmatiques d'entre eux. Cela n’a d’ailleurs pas échappé à Hélène Gaumont-Prat professeure et directrice du Laboratoire de Droit de la Santé à l’Université Paris-8 et ancien membre du Comité Consultatif National d’Éthique de 1998 à 2007. Dans une de ses études [23], elle déplore à juste titre La diabolisation de la résidence alternée, en France par des psychanalystes, d'ailleurs souvent divisés, ce qui en affaiblit considérablement la portée, s'apparente à de nombreux débats récurrents sur des questions touchant à l'être humain et opposant médecine, justice et psychanalyse, où cette dernière se trouve fortement discréditée par la neurobiologie. ».Avec des outils validés et une démarche scientifique, la psychologie scientifique contemporaine prouve que le père, autant que la mère, joue un rôle capital dans le développement de l’enfant et cela dès son plus jeune âge Raphaèle Miljkovitch, Chantal Zaouche-Gaudron, Gérard Poussin, Jan Piet H. de Man, Richard A. Warshak, Joan B. Kelly, Robert Bauserman, Michael Lamb, William Fabricius, etc..En France, via un lobbying permanent sur le législateur et sur les magistrats, la psychanalyse impose à la société toute entière sa propre perception des besoins de l’enfant en matière de parentalité. Pour mémoire les indicateurs de souffrance de la garde classique sont les suivants Près d'un enfant de parents séparés sur 5 ne voit jamais son père [24],71 % des élèves qui décrochent au secondaire n'ont pas de père [25],90 % des enfants qui font une fugue n'ont pas de père [25],Chaque année plusieurs centaines de pères de famille se suicident du fait qu'ils n'ont plus de lien avec leurs enfants [2],Niveau élevé de dépression chez l'enfant, Abus de substance illicites et licites, Toxicomanie plus fréquente, idem pour l’alcool, TDAH Trouble Déficit de l'Attention Hyperactivité [26] [27].Moins bons résultats scolaires qu'en résidence alternée [28].Sans être exhaustif sur l’ensemble des condamnations faites à la psychanalyse dans les nombreux états dans le monde, rappelons succinctement celles-ci En 1980, la majorité des références freudiennes sont retirées du DSM notamment pour absence de scientificité voir les écarts entre le DSM2 et le DSM3.En 2004, l’INSERM a produit un épais rapport démontrant l’inefficacité thérapeutique de la psychanalyse pour la majorité de troubles mentaux Psychothérapie. Trois approches évaluées. Paris Éditions de l’Inserm, Page 568.En 2010, un rapport de la HAS Haute Autorité de la Santé conclut que la psychanalyse n’est pas à recommander pour traiter l’ également qu’une bonne partie des professionnels d'orientation psychanalytique farouchement opposés à l’instauration d’un principe de présomption de résidence alternée dans le code civil en lieu et place de celle qui est actuellement en pratique sont aussi largement impliqués dans le scandale de l’autisme. -[1] INED - Quand la séparation des parents s’accompagne d’une rupture du lien entre le père et l’enfant Travaux préparatoires à l’élaboration du Plan Violence et Santé en application de la loi relative à la politique de santé publique du 9 août 2004 Docteur Anne Tursz - Mai 2005 - approuvé le Ministère de la Santé et des Solidarités - voir la page 71 entre autres Françoise Dolto, Quand les parents se séparent » - Page 53.[4] Aldo Naouri, Interview dans Femme Actuelle – n°684 – 1999.[5] Donald W. Winnicott, La mère suffisamment bonne » - Page 97.[6] Jacques Lacan - Propos sur la causalité psychique », dans Écrits 1956, Paris, Le Seuil, 1966.[7] Le droit d'hébergement du père concernant un bébé - Dr Maurice Berger - Août 2003.[8] Du bon usage du père – Lien Lien[9] Guy Corneau - Père manquant, fils manqué - Éditions de l’Homme – 1989 – p26.[10] Patrick Ben Soussan - Même les pères ! – Spirale 2003/4 – n° 28 Boris Cyrulnik Le père, l'homme, le masculin en périnatalité - Article paru dans le Carnet/Psy no 47 - Pages 19-20 Geneviève Delaisi de Parseval - La part du père » - Ed. du Seuil – 1981.[14] Georges Blond Joan B. Kelly, Children’s Living Arrangements Following Separation and Divorce Insights From Empirical and Clinical Research - Page 36 - 2007.[16] Michael E. Lamb - The development of Father-Infant Relationship » - John Wisley - New York – 1996.[17] Jean Le Camus, Pères et bébés » - L'Harmattan - 1998.[18] Jean Le Camus, Le vrai rôle du père » - Odile Jacob – 2000.[19] Marie Main et Donna Weston - The quality of the toddler's relationship to mother and father Child development – 1981.[20] Pierre Humbert Blaise - Premier lien, théorie de l'attachement » - Odile Jacob 2003.[21] Gérard Poussin - L’alternance épouvantail et le problème des séparations parentales avec des enfants en bas âge – Spirale 2009/1 - N° 49 Chantal Zaouche-Gaudron et Amandine Baude - L’adaptation socio-affective d’enfants de quatre à 12 ans en résidencealternée une approche écosystémique – Neuropsychiatrie de l’enfance et de l’adolescence 612013 - Page 348 – 2013.[23] Hélène Gaumont-Prat - La résidence alternée à l'épreuve du droit comparé - France-Belgique » - Droit de la famille n° 7, Juillet 2012, étude 15.[24] Quand la séparation des parents s’accompagne d’une rupture du lien entre le père et l’enfant Child Custody, Access and Parental Responsibility the search for a just and equitable standard - Edward Kruk, The University of British Columbia December, 2008 Etude de Strohschein - 2007 La relation père-enfant et l’ouverture au monde - Daniel Paquette – 2004 Laurette Crétin – Les familles monoparentales et l’école un plus grand risque d’échec au collège ? » Richard A. Warshak - CR21-FR - Blanket Restrictions - Overnight Contact Between Parents and Young Children - Family and Conciliation Courts Rewiew - Vol. 38 - October 2000 - 422-445 Page 426[30] Freud - Trois essais sur la théorie sexuelle 1905 - Œuvres complètes - PUF, VI, 2006 Voir page 161.[31] Sigmund Freud - An outline of psychoanalysis - Ed. and trans. James Strachey - New York Norton – 1940 - Page 45.[32] Jean Le Camus - La Paternité sous les regards croisés de la psychologie du développement et de la psychanalyse - ERES - Petite enfance et parentalité » - 2001 - Voir page 151.[33] Diane Khoury, Marie-Dominique Wilpert, Gérard Neyrand et Gérard Poussin - Père, Mère après séparation - ERES - 2015 - Voir pages 106 à 108.[34] Diane Khoury, Marie-Dominique Wilpert, Gérard Neyrand et Gérard Poussin - Père, Mère après séparation - ERES - 2015 - Voir pages 57, 69 et 70.[35] Ned Holstein
Le 1er site d’information sur l’actualité. Retrouvez ici une info de la thématique Philatélie au quotidien du 05 octobre 2018 sur le sujet Françoise Dolto, de la psychanalyse au
La solution à ce puzzle est constituéè de 5 lettres et commence par la lettre F Les solutions ✅ pour FONDATEUR DE LA PSYCHANALYSE de mots fléchés et mots croisés. Découvrez les bonnes réponses, synonymes et autres types d'aide pour résoudre chaque puzzle Voici Les Solutions de Mots Croisés pour "FONDATEUR DE LA PSYCHANALYSE" 0 0 Partagez cette question et demandez de l'aide à vos amis! Recommander une réponse ? Connaissez-vous la réponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! Similaires

Lepère se demande à quoi est due la survenue de sa phobie mais au lieu de se poser la question de sa propre responsabilité, il la met d’emblée sur le dos de la mère : c’est de sa faute. « Je vous adresse encore quelque chose touchant Hans – hélas cette fois-ci c’est une contribution à l’histoire d’un cas.

Culture Télévisions & Radio La série de Netflix distord les faits historiques et scientifiques de manière grotesque. Article réservé aux abonnés Netflix - À la demande - Série A considérer l’aventure psychanalytique comme la résolution d’énigmes, on peut alors admettre que Sigmund Freud 1856-1939, l’inventeur d’une discipline qui allait révolutionner son époque puis le XXe siècle, ait été une sorte de détective de l’inconscient des patients qui consultèrent au numéro 19 de la Berggasse, à Vienne, avant qu’il en soit chassé, en 1938, par les nazis. Mais de là à faire du neurologue un Sherlock Holmes personnage dont il appréciait les aventures narrées par Conan Doyle flanqué d’une médium et d’un policier, dépêchés sur des crimes horrifiques dans une Vienne gothique, brouillardeuse, éclairée à la gélatine bleue, il y a davantage qu’un pas. Un pas pourtant allègrement franchi par Freud, série diffusée en 2018 par la télévision autrichienne et que reprend aujourd’hui Netflix. Plaire au public jeune d’aujourd’hui » La vérité historique et géographique n’était pas la préoccupation première des auteurs, qui ont d’ailleurs préféré tourner à Prague et compléter le tableau par des images de synthèse, un peu dans le goût, discutable, du triptyque A Christmas Carol, de Steven Knight proposé récemment par Canal+. Marvin Kren, réalisateur et cocréateur, n’a d’ailleurs pas hésité à déclarer à Variety Quand vous faites une dramatique ou un polar en costume, il faut faire très attention à ce que cela n’ait pas trop l’air d’être historique nous voulons plaire au public jeune d’aujourd’hui. » Ce que s’étaient aussi dit les auteurs de Dickinson, sur Apple TV+, autre grand ratage récent dans le genre historique mais pas trop ». Pourquoi distordre la figure de Freud, au lieu d’inventer un personnage qui aurait pu l’évoquer sans injurier sa pratique et son génie ? Pourquoi faire une peinture aussi grotesque et vulgaire de Vienne, cette grande capitale de la Mitteleuropa avant le début du crépuscule que décrira Arthur Schnitzler, personnage compagnon de Freud dans la série ? Quant à la manière dont l’hypnose est présentée elle se verrouille et se déverrouille en un plip », comme le fait la clé électronique d’une voiture et les débuts de la psychanalyse esquissés au cours des trois épisodes que nous avons pu visionner, on imagine qu’ils feront sauter de leurs fauteuils et divans analystes et analysés ou analysants, comme dira Jacques Lacan. Freud, série créée par Stefan Brunner, Benjamin Hessler et Marvin Kren. Avec Robert Finster, Ella Rumpf, Georg Friedrich Aut., 2018, 8 x 50 min. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
II– La haine inconsciente et le lien social. III – De quoi la théorie du déclin du père est-elle le nom ? Première partie. IV – Lacan et Lévi-Strauss ou le retour à Freud et la rupture avec Durkheim. V – Effets du transfert de Lacan à Lévi-Strauss sur la clinique psychanalytique : visite des grands cas de Freud
Mots Croisés > Questions > Définition EN RAPPORT AVEC LE PERE DE LA PSYCHANALYSE Entrez la longueur et les lettres Nouvelle proposition de solution pour "EN RAPPORT AVEC LE PERE DE LA PSYCHANALYSE" Pas de bonne réponse ? Ici vous pouvez proposer une autre solution. 5 + 7 Veuillez vérifier à nouveau vos entrées
Avec« Sexe et genre, contre la normativité en psychanalyse » C-M François-Poncet.propose une discussion qui fait suite au texte de Paul Denis publié le 18 janvier 2022, Elle revient sur certaines propositions concernant la représentation de la différence des sexes dans la culture.
Le couple en psychanalyseFusion – Confusion – Défusion. Jean-Antoine Watteau – L’Amant anxieux, 1719 Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n’est qu’un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompés en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière et on se dit j’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois ; mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. »Alfred de Musset – On ne badine pas avec l’amour Les motions pulsionnelles originelles Les motions pulsionnelles originelles doivent satisfaire les besoins d’une dépendance absolue du nourrisson. Union d’éléments distincts en un tout homogène, la fusion est la relation biologique puis affective obligée au cours de laquelle un individu est dans l’impossibilité de se différencier de l’ la naissance cette symbiose se poursuit par l’allaitement qui continue à rendre dépendant le bébé de sa relation fusionnelle passe également par les soins que prodigue la mère à son enfant Cf. Winnicott.C’est la période du narcissisme primaire désigne un état précoce où l’enfant investit sa libido sur lui-même. L’archétype en est la vie intra-utérine. Le rôle de l’autre revêt néanmoins une fonction fondamentale pour l’ontogénèse du fœtus puis le nourrisson se construit en intra-subjectivité et en intersubjectivité, deux conditions du développement corporel, affectif, cognitif, personnel, culturel, relationnel qui sont construction est permise par le jeu des émotions et des compétences précoces eu égard au narcissisme secondaire désigne le retournement sur le moi de la libido, retirée de ses investissements objectaux et à la relation d’ la relation d’objet, le rôle de l’autre entraîne vers toujours plus d’indépendance, les besoins devenant de plus en plus individuels, précis, différenciés, en direction de la mère et du père puis concernant les éducateurs, la fratrie, les grands-parents, la parentèle, les semblables, l’autre sexe, l’étranger, les que le sujet se construit par identifications successives et par les dépassements logiques de ces identifications par les conséquences des séparations, en particulier sur le plan sont ces allers et retours entre narcissisme secondaire et relation d’objet, allers et retours entre soi et l’autre, qui permettent à la personne d’advenir petit à petit à l’ d’allers vers l’objet et de retours vers soi permet l’apprentissage de la séparation, condition sine qua non du développement de la personne susceptible de devenir pour autrui un autre digne de ce nom. Les motions pulsionnelles, donc, propres à satisfaire les besoins fondamentaux, entre autres à l’origine de la tendance à vouloir faire couple copuler, pour la sauvegarde de l’espèce, grâce aux juxtapositions des pulsions de vie p. sexuelles, p. d’autoconservation, p. du moi, ces motions doivent s’assouplir suffisamment pour se déplacer à l’intérieur du désir d’une personne pour une autre dans l’intra- et l’ doivent aussi pouvoir changer d’objet si l’autre du couple ne convient pas, de manière partielle ou radicale, de manière temporaire ou ces motions doivent s’adapter, plus qu’à l’autre, à son propre désir. C’est le jeu dialectique entre son propre désir et le désir de l’autre qui rendent le couple possible. Quelquefois ça ne marche pas et on s’obstine. Pourquoi ? Pour répéter une impossibilité ancienne et, ainsi, la neutraliser, pour comprendre cette impossibilité, et y remédier, la réparer ou bien encore pour la prendre en compte. L’excès comme confusion J’introduis le développement de l’excès contenu dans l’ambivalence fusionnelle par la description freudienne de l’affect originel en décrivant le cheminement de ses motions originelles qui donnent une idée du couple fusionnel Ces motions primitives doivent avoir suivi une longue voie de développement avant que leur mise en activité soit admise chez l’adulte. Elles sont inhibées, dirigées vers d’autres buts et d’autres domaines, elles entrent dans des fusions les unes avec les autres, changent leurs objets, se retournent en partie sur la personne propre. Des formations réactionnelles contre certaines pulsions donnent l’illusion d’une transformation de celles-ci quant au contenu, comme si l’égoïsme s’était fait altruisme et la cruauté compassion. Ce qui favorise ces formations réactionnelles, c’est que maintes motions pulsionnelles surviennent presque dès le début par couples d’opposés _ état de choses très remarquable, étranger au savoir populaire et que l’on a nommé l’ »ambivalence de sentiment . Ce qu’il y a de plus facile à observer et à maîtriser par l’entendement, c’est le fait qu’aimer avec force et haïr avec force se trouvent si fréquemment réunis chez la même personne. La psychanalyse ajoute à cela qu’il n’est pas rare que les deux motions de sentiment opposées prennent la même personne pour objet. »Sigmund Freud – Considérations actuelles sur la guerre et la mort Les conditions actuelles et archaïques de cette confusion dans le couple sont Idéalisation du partenaire, transfert parental, angoisse d’abandon ; narcissisme blessé, faible confiance en soi, mésestime de soi. La dépendance est tributaire d’une idéalisation, en bien ou en mal attribution de pouvoir, d’une réactualisation œdipienne un choix de partenaire par transfert, avec angoisse d’abandon la rupture est anticipée, voire provoquée.L’étiologie est celle d’un narcissisme blessé image de soi altérée, auquel succède une faible confiance en soi absence de construction en autonomie, à laquelle succède une mésestime de soi décalage entre un moi cohérent et trophique et un moi vacillant et dysphorique.Ainsi, à partir d’une période de trauma, le sujet va chercher l’inverse du parent traumatisant, le double du parent traumatisant, une partie de ce parent inverse ou double. Le couple, outre son rôle dans les toutes premières années de la vie de l’enfant, prend toute sa signification et son importance au moment de l’Œdipe, moment culminant de la différence des sexes, de la différence des générations, des interdits, de la nomination, c’est à dire au moment où l’enfant va devoir inventer son identité et trouver un sens à sa propre crise de l’Œdipe est d’ailleurs réactualisée à chaque épreuve rencontrée par la personne, adolescence, séparation, crise de couple lui ou ses parents, crise de milieu ou de fin de vie, crise des dizaines d’années.En cela, les crises sont des occasions de réorganisation de la personnalité, qui verront réapparaître les modalités des expériences et des états vécus de la personne fixés à la première crise œdipienne des cinq ans. Ce que je vous propose, c’est qu’à l’obligation de fusion, qui provient de la fusion infantile avec la mère, en évitant la confusion de la mésentente du couple, doit succéder la ne s’agit plus de former un avec l’autre, mais au contraire d’être ensemble en pleine indépendance des s’agit là non seulement de la responsabilité de la mère good-enough mother » mais aussi du père protecteur de la fusion-défusion du couple mère-enfant, et pont entre les deux, lesquels au passage doivent réaliser l’Œdipe pendant lequel la dialectique de l’amour – haine est d’actualité. Le rôle du père Le père est perçu d’emblée par le bébé comme un objet relationnel mis en évidence en psychologie du développement, un objet rôle est de relativiser, par le système dyadique, le duo formé par la mère et son bébé, tout en l’ effet, dès les premiers mois, l’enfant s’ajuste aux interactions qui se nouent entre le père et la mère, comme on le voit dans les échanges modalités d’attachement, de deux façons différentes, se font pour le bébé autant avec le père qu’avec la mère. Il est donc dès le début confronté à l’altérité, la tiercéité, faudrait-il père n’a pas seulement une fonction d’interdiction œdipienne et parce qu’il sert de fonction d’appui, de support – apte à approuver, à relativiser, à nuancer ambivalence – à la fonction maternelle, le père permet à la mère de s’investir dans sa préoccupation maternelle primaire. Il atténue les angoisses et les vicissitudes émotionnelles que suppose la relation fusionnelle mère-bébé. Il protège la relation entre les deux, et, par là, la confirme le narcissisme de la mère rendu précaire par l’expérience de la maternité et de ses transformations, comme, d’ailleurs, la mère doit veiller au narcissisme du père, soumis également à une réorganisation psychique très parce qu’il réunit la mère et le bébé. Il a pour fonction de faire se concilier la mère et le bébé en assurant les conditions du lien ainsi que sa propre importance. En ce sens il joue le rôle d’un passage, complexe, dont la fonction est à la fois de séparer et de réunir en même temps. Le passage paternel permet au nourrisson de procéder à des allers et retours entre la fusion et l’identité propre sans risquer de tomber dans le vide de l’ position des trois figures de la tiercéité est antérieure à celle du triangle œdipien et, cependant, elle le père protège donc le lien à la fois affectif et nourricier – selon les deux acceptions physiologique et affective – entre la mère et le bébé. Pour que la pulsion d’auto-conversation puisse s’exercer pour le bébé, il est nécessaire que le père protège ces moments par sa fonction de présence et de à la mère, au père et au bébé de communiquer tout en faisant en sorte qu’ils soient protégés des tensions externes et internes représente bien une partie du rôle du père, qui va au-delà de la représentation de la Loi symbolique et de la castration. Couple et dépendance affective Le père et la mère doivent conjointement assurer la possibilité pour le bébé de les discerner, de les identifier en tant que tels, mais aussi d’être confronté à un objet en soi, le couple. Le couple permet d’organiser chez le bébé le rapport à l’altérité, à la différenciation de ce qui est permis de ce qui est interdit, à la différenciation des sexes, à la différenciation des générations, à la différenciation des couple représente la Loi symbolique, représentante de l’ordre symbolique, lesquels ouvrent à la possibilité plus générale si importante pour le développement de l’enfant, de la symbolisation, c’est à dire d’abord aux langages et à l’ que tout cela soit possible, il est nécessaire que le parental et l’érotique soient bien distincts, et que le couple parental ne soit pas fusionnel, lorsque l’enfant paraît. Le couple qui pourrait être fusionnel doit donc conjointement s’accompagner de la relation de défusion, pour que les adultes laissent et observent l’enfant découvrir son territoire psychique, ceci afin que le narcissisme de l’enfant autorisant la confiance en soi et l’estime de soi puisse prendre toute sa place. Si le couple développe bien ses différences et ses solidarités, les fonctions maternelles et paternelles se retrouveront dans chaque individu, les parents ayant constitué une partie de cette enveloppe psychique dont parle Anzieu, pour fondement du jeu de la bisexualité Houzel parle de la combinaison, au sein de la personne, des qualités de solidité et de résistance de l’enveloppe au pôle paternel, et de ses qualités de réceptivité et de contenance au pôle maternel. Pour que l’Œdipe s’accomplisse, qui commence avant même la naissance de l’enfant, qui concerne l’Œdipe parental et la place des désirs inclus dans le désir d’enfant dans la vie de chacun des parents, la solution pour l’enfant est de faire couple avec chacun des deux parents selon des modalités comparables mais le paradis perdu est alors la grande question, constituer le phallus comme symbole de la place de l’enfant dans le couple, afin que puisse se développer un nouveau narcissisme, qui doit commencer à se diriger vers des ces objets vont-ils pouvoir correspondre à cette demande, c’est une deuxième grande des membres du couple parental formeront-ils avec l’enfant un couple, selon des modalités différentes, à des moments différents, dans des relations différentes, ou bien les stratégies relationnelles, interactionnelles, symboliques et fantasmatiques de l’enfant se heurteront-ils à un bloc inamovible et fermé ?Faute de le savoir d’emblée, l’enfant veut être le centre de l’attention des deux parents, positivement ou négativement. Si cela n’est pas possible, il va tenter de faire couple avec l’un des deux parents, quitte à exclure l’autre parent, et en risquant de perdre l’amour de ce parent. Au parent en question de revenir dans le jeu. Plusieurs solutions peuvent se jouer en même temps ou à des périodes qu’un divorce, qu’une séparation, que des disputes ont pour effet de faire advenir dans l’économie psychique de l’enfant ou de l’adolescent une intense d’un côté, si la stratégie de faire couple avec les deux parents marche trop bien, le couple est cela ne marche pas assez, c’est l’enfant qui est exclu. C’est le couple autre côté, si c’est la stratégie de faire couple avec l’un des deux parents qui marche trop bien, l’un des deux du couple se sent cela ne marche pas assez bien, c’est l’enfant qui est complet complexifie encore cette est donc nécessaire que le système œdipien soit contenu par un ensemble de limites instituées par les parents suffisamment et bien posées sur les interdits et les permissions, sur la différence des sexes et celle des générations, sur l’obligation des nominations, de façon que soit fondée la personnalité de l’enfant sur des bases saines et fondatrices, pour éviter la dégénérescence personnelle ou bien son hypertrophie. Christiane Joubert simplifie le couple ainsi Couple normalement névrosé liens d’alliance libidinauxCouple anaclitique liens établis sur la crainte de la perteCouple narcissique liens établis sur la fusion NB question subsidiaire – Qu’est ce que c’est que la détermination sexuelle ? Le sexe d’un individu peut être défini à trois niveaux qui correspondent à trois étapes chronologiques de la différenciation sexuelle. On défini tout d’abord le sexe génétique qui est déterminé à la fécondation et qui dépend de la nature des chromosomes sexuels. Le sexe gonadique c’est-à-dire la présence d’ovaires ou de testicules, il est déterminé pendant la vie fœtale et déterminé par la génétique. Enfin le sexe somatique qui s’établit pendant deux périodes différentes 1 – Vie fœtale et néonatale = apparition des caractères sexuels primaires = caractère sexuels indispensable à la reproduction mise en place du tractus génital, des organes génitaux externes et la mise en place d’élément du SNC 2 – Puberté = apparition des caractères sexuels secondaires qui ne sont pas indispensables à la conception d’un individu pilosité, glande mammaire, gravité de la voix, mise en place des dimorphismes sexuels En général il y a correspondance entre ces trois » sexes, la différentiation sexuelle est donc séquentielle, ordonnée et conséquente puisque tout dépend du sexe génétique dans les cas de l’individuation et de la différenciation. Nicolas Koreicho – Janvier 2014 – Institut Français de Psychanalyse 34RL1H3 Copyright Institut Français de Psychanalyse VaKyrNI. 238 80 8 455 438 364 367 344 279

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